Jigsaw, Ferdinand, Paddignton 2, Geostorm, Capitaine Superslip... votre dvd review - Actu Cinema

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Parfois, au milieu de mes délires de vieux geek et musicophile profond, je me rappelle que j'ai des enfants adorables, avec qui j'adore sortir de mon carcan égotique, afin de regarder un film qui "leur" est destiné. Ce fut le cas pour le premier Paddington. Certes il m'a fallu accepter qu'il n'y aurait pas de sabres lasers, de combats sur-découpés, ou autres éléments anxiogènes. Mais une fois le malaise initial passé, provoqué par trop de 'sanité', quel magnifique moment! Nous sommes tous sortis ravis de ce visionnement! Comment  (et pourquoi) dès lors résister à l'appel de la suite? Ne vous en privez pas d'ailleurs! Paddington 2, toujours réalisé par Paul King, fait à nouveau mouche en matière d'aventures haletantes, pour petits, et grands… prêts à laisser stress et boulot au vestiaire.

Cote: 8,5/10 Bonus: Commentaires audio, making of, featurettes….



Hystérique, un peu scato, irrévérencieux, digressif au possible, Capitaine Superlip ne fait pas l'unanimité… mais pour en revenir à ce que je disais juste avant (à propos de Paddington), voilà encore un long-métrage à mater avec des mômes! Impossible du coup de résister à l'instinct de régression, nécessaire pour vraiment apprécier ce délire inspiré par l'oeuvre "bédésque" de Dav Pilkey. Ok, c'est crétin au possible, mais telle une overdose de sucre, une montée d'euphorie se fait ressentir, pour devenir de véritables fous rires. Tant pis pour les coincés du… euh…

Cote: 8/10 Bonus: featurettes…

Et un petit dernier (film d'animation) pour la route, un: voici Ferdinand, un taureau tout droit sorti des studios d'animation Blue Sky (L'Age de Glace, Rio, Horton…), étroitement liés à la 20th Century Fox. Vous l'aurez compris, la recette de base met à nouveau en balance hystérie et moments plus émotifs, le tout emballé sous forme d'une sympathique comédie. Une recette connue, mais loin d'être fade.

Cote: 7/10 Bonus: featurettes,

En guise de préambule, je tiens à signaler que j'éprouve beaucoup de sympathie pour les films de Zack Snyder. J'ai adoré son remake de Dawn of the Dead, je me suis régalé de ses adaptations de BD cultes (300, Watchmen), et je n'ai pas éprouvé moins de plaisir lors du visionnement du Royaume de Ga'Hool.  Je peux même lui trouver des excuses pour Sucker Punch… J'étais donc plutôt enthousiaste à l'idée qu'il s'empare de 'l'univers de DC Comics, moi qui suis fan de Batman, pour preuve: j'ai même pris la défense de Batman vs. Superman alors que c'était la lapidation médiatique.

Mais malgré toute cette sympathie je n'arrive pas à trouver la moindre qualité ou la moindre excuse au ratage intégral que constitue The Justice League. Parsemé de déjà-vu, d'approximations, de personnages souvent détestables, et de beaucoup de détails proches (pour ne pas dire repiqués) de l'univers Marvel, ce long-métrage s'enfonce minute après minute dans un abysse de médiocrité. Je préfère de loin – comme fin du monde – les élucubrations 80's et totalement gay de Ragnarök.

Cote: 4,5/10 Bonus: featurettes…



D'un côté nous avons ce cher Gerard Butler, qui après avoir effectué un début de carrière honorable, pratique activement la course à la purge. De l'autre côté, les vétérans Ed Harris (que je l'aime lui) et Andy Garcia. Mais même à deux contre un, ces derniers ne peuvent empêcher Geostorm de sombrer dans l'ennui, pas l'ennui profond, juste dans l'ennui de base, sans options. Celui que l'on peut supporter sans problème sans trop souffrir, le pire? Mais pourquoi ne pas trouver mieux à faire?

Cote: 6/10 Bonus: Featurettes



Film d'horreur flirtant avec la comédie non-sens (une sorte de Un jour sans fin pour amateurs de frissons), Happy Birthdead nous narre l'histoire de Tree, prisonnière d'une boucle temporelle qui la renvoie à chaque cycle… le jour de son assassinat et de son anniversaire! Voilà une bien longue gueule de bois, heureusement  beaucoup moins désagréable pour nous spectateurs que pour son héroïne. En bref, voici une production Blumhouse (Paranormal Activity, Sinister…) plus que recommandable!

Cote: 7/10 Bonus: fin alternative, scènes coupées…



Autre casse-tête cinématographique: Jigsaw! Etait-il vraiment nécessaire de nous resservir un cocktail de sadisme, de pseudo enquête policière, de suspens suranné? Non, probablement pas car finalement c'est surtout la franchise Saw qui aura le plus souffert au fil du temps, détruite avec enthousiasme par trop de tacherons, après le coup de maître initial de ces messieurs James Wan et Leigh Whannel. Et même si cette résurrection ne constitue pas le plus mauvais épisode de la saga, seuls les fans hard-gore apprécieront.

Cote: 5,5/10 Bonus: Commentaires audio, featurettes.



Ingrid va mal, elle est littéralement à l'Ouest, paumée (d'où le titre anglais: Ingrid Goes West). Elle constitue un bel exemple d'anti-héroïne, et incarne un mal social aussi actuel que douloureux: la "dépersonnalisation", soit la perte d'identité liée aux réseaux sociaux (thème évoqué frontalement dans un épisode de la série Black Mirror). Instalife (titre "français" et mot-valise fusionnant Instargram et Life) nous entraîne dans une triste errance, au cours de laquelle Ingrid bascule au-delà de la ligne de conscience entre la réalité concrète, et celle – dématérialisée - , des réseaux sociaux.

Cote: 6/10

En bref:

Voici quelques petits rattrapages en version courte!

  • La montagne entre nous réunit pour notre plus grand plaisir Kate Winslet et Idris Elba. Leurs mésaventures montagnardes, loin d'être de tout repos, n'atteignent pas le sommet. Mais peu importe, c'est le chemin qui compte.


     
  • Cinéaste au talent instable, Stephen Frears signe avec Confident Royal une œuvre de bon niveau, avec Judi Dench pour qui j'ai un faible, je l'avoue. Tout cela ne vaut pas Tamara Drewe, mais le petit manque de profondeur ne nuit pas forcément à cette évocation d'une amitié aussi surprenante que profonde.


     
  • Réalisateur suédois, Tomas Alfredson provoqua moult roucoulements de cinéphiles avec Morse (Låt den rätte komma in / Let the Right One In) et La taupe. Malheureusement Le bonhomme de neige ne confirme absolument pas ces coups de maîtres précédents.


     
  • J'adore Jean-Pierre Bacri, du coup je ne vais pas être objectif concernant Le sens de la fête… une comédie - réalisée par ces messieurs Eric Toledano, Olivier Nakache – qui fait passer un très agréable moment.

 

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