En 2001 (oui, déjà!), Renée Zellweger incarnait avec une bonne humeur contaminatrice le rôle de Bridget Jones: une sympathique trentenaire un peu potelée, un peu gauche, un peu "vieille fille" prématurée… qui décide de reprendre sa vie en main, perdre du poids, arrêter de fumer, et surtout de se trouver un compagnon de route. Une démarche qu'elle consigne dans son carnet intime.
Cette comédie romantique britannique hilarante mérite le gros succès remporté à l'époque (qui a fait long feu), couronnant autant Zelweger que Colin Firth et Hugh Grant. La suite ne se fait pas trop attendre, et déboule sous le titre ironique L'âge de raison. En effet, bien que vivant une existence épanouie et sentimentalement satisfaisante, Bridget reste une personne angoissée, peu sûr d'elle, et quelque peu indécise quant à sa vie amoureuse.
Pas moins de succès pour cette suite.
Ce qui n'empêche qu'il aura fallu 12 ans pour retrouver Bridget Jones! Cette fois-ci, notre sympathique petite madame aborde avec difficulté la quarantaine, et le désir d'enfant. Un sujet attendu (entendu?) mis en boîte par la réalisatrice Sharon Maguire (préférée à Peter Cattaneo – The Full Monty, un temps en lice pour le poste)… génitrice du premier volet. La boucle enfin bouclée avec ce Bridget Jones Baby?
