Pas moins de six superhéros unissent leurs forces pour tenter de sauver le monde contre un robot doté d'une intelligence artificielle supérieure et qui souhaite éradiquer la race humaine dans "Avengers: l'ère d'Ultron".
Fort du succès du premier "Avengers", qui avait rapporté la troisième plus importante recette du cinéma jamais engrangée par un film (derrière "Avatar" et "Titanic"), soit plus d'un milliard et demi de dollars dans le monde, les studios Marvel, filiale de Disney, réunissent une nouvelle fois Iron Man, Captain America, Thor, la Veuve Noire, Hulk et Hawkeye qui devront sauver l'humanité. Le réalisateur et scénariste Joss Whedon, qui avait déjà réalisé le premier épisode, confronte cette fois ses personnages à leurs propres faiblesses pour arriver à vaincre leur ennemi commun. L'intrigue est toujours aussi simple et Joss Whedon s'est attaché à poursuivre le travail entamé dans le premier film. "Je me suis demandé quels petits moments je n'avais pas encore exploré entre ces personnages, quelles conversations ils n'avaient pas encore eues ensemble, qu'est-ce que je n'avais pas encore montré", explique Joss Whedon lors d'une rencontre avec la presse à Los Angeles. Iron Man (Robert Downey Jr), Captain America (Chris Evans), Thor (Chris Hemsworth), la Veuve Noire (Scarlett Johansson), Hulk (Mark Ruffalo) et Hawkeye (Jeremy Renner) collaborent ainsi de manière plus approfondie, ce qui permet par la même d'en apprendre un peu plus sur leurs personnalités et leurs préoccupations. "Je voulais être sûr que tout le monde ait son moment et que tout soit bien relié au film, à l'intrigue principale", ajoute encore celui qui avait aussi été le créateur et scénariste de la série télévisée "Buffy contre les vampires", et le scénariste de "Toy Story". Joss Whedon, qui n'a pas oublié de verser une bonne dose d'humour dans son film, a passé des centaines d'heures à monter ses images. Le résultat est une apothéose d'action, de combats, d'effets spéciaux et de technologie, un cocktail qui pourrait propulser les recettes à un niveau encore jamais atteint. Le film, au confortable budget de 250 millions de dollars, sort ce mercredi en Belgique. (Belga / Belga)