Ce biopic explosif mis en boîte par Tate Taylor (La Couleur des sentiments), a bénéficié d'un parrain de luxe, à savoir Mick Jagger, ici producteur (le film fait d'ailleurs un clin d’œil aux Rolling Stones). Vous en saurez plus en lisant l'interview annexe.
Mais revenons-en d'abord au long-métrage. Tate Taylor choisit d'aborder l'histoire du Godfather of Soul de manière éclatée, sous forme d'un puzzle où se mélangent différentes époques. Vu les transitions reposant souvent sur le visage de James Brown, cela donne l'impression de faire du surf sur ses neurones. Une construction intrigante, mais parfois un peu agaçante.
De l'enfance aux années tardives, le réalisateur rassemble et recolle les pièces avec beaucoup d'énergie. Intense, ce biopic repose à la fois sur les nombreux classiques imparables de James Brown, mais aussi sur le jeu de Chadwick Boseman (quelle claque lors des passages en concert), mis en valeur par de nombreux cadrages ultra léchés.