Bienvenue dans votre Cinereview hebdomadaire, comme chaque semaine nous allons passer en revue les sorties de la semaine pour vous aider dans votre choix. Après une semaine remplie d’émotion, un peu de divertissement vous fera le plus grand bien. Ca tombe bien, le cinéma est là pour ça !
On commence avec « The Imitation Game ». Il retrace la vie d’Alan Turing mathématicien anglais, qui a aidé son pays à percer le code de l'outil de communication des Allemands durant la seconde guerre mondiale, la machine Enigma. La vie d’Alan Turing est passionnante et sa passion est contagieuse. Vous ne vous ennuierez pas une minute grâce à l’excellente interprétation de Benedict Cumberbatch.
« Bouboule » c’est comme ça qu'on appelle Kevin, 13 ans, 100 kilos et pas d'avenir. S'empiffrant de frites, il n'attend que sa crise cardiaque, prévue pour bientôt... A moins qu'il ne change. Après sa rencontre avec Patrick, Kevin changera! Mais pas tout a fait comme on aurait imaginé... « Bouboule » est un puzzle tendre et décalé tantôt mielleux tantôt cauchemardesque.
« The Woman in Black 2 Angel of Death » sera votre film frisson de cette semaine. Évacués de Londres pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, un groupe de huit élèves, emmené par la directrice Jean Hogg et Eve Parkins, une jeune institutrice, arrive dans le petit village déserté de Crythin Gifford. Leur présence réveille une force maléfique qui hante l’imposante demeure qu’ils occupent depuis des décennies. Les faits se déroulant durant la seconde guerre mondiale, « The Woman in Black 2 Angel of Death » bénéficie d’une ambiance sombre et lugubre. Les personnages n’ont aucun moyen de communication vu l’époque et le scénariste joue sur cet élément d’isolement. La femme en noir même quarante plus tard n’a pas beaucoup changé et manque toujours d’originalité.
Dans « Valentin Valentin », Valentin est un jeune mélancolique vivant dans un petit immeuble parisien partagé entre sa maîtresse au tempérament insatiable, les trois jeunes filles du cinquième étage qui tournent autour de lui, une gardienne démonstrative et une belle chinoise dont la présence dans la maison d'en-face l'intrigue et le fait rêver. Valentin invite tous ses voisins à sa pendaison de crémaillère, sans se douter qu'il déclenche ainsi une spirale de violences... « Valentin Valentin » est en fait un film policier avec un début qui part sur les chapeaux de roue mais qui malheureusement ne tient pas la distance. Très vite l’intrigue retombe comme un soufflé pour reprendre un peu de vie à la fin mais il est déjà trop tard, vous aurez déjà décroché. Un bon point toute fois pour l’humour qui rythme le film (voir même un peu trop) et l’immeuble qui grâce au talent de Pascal Thomas le réalisateur devient un protagoniste à part entière.
« Le Temps des Aveux » est l’adaptation cinématographique par Régis Wargnier du livre autobiographique de François Bizot « Le Portrait ». Il s’agit donc ici de faits réels. Cambodge, 1971, François Bizot, ethnologue français qui travaille à la restauration des temples d'Angkor, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d'être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune chef du camp, de son innocence… Pourriez-vous aimer un bourreau ? « Le Temps des Aveux » se penche sur le fameux syndrôme de Stockholm à la différence près que dans cette situation précise, celui-ci est inversé. C’est le bourreau qui va s’identifier à son prisonnier et tenter de le comprendre. Tout deux construisent peu à peu un lien indéfinissable. Régis Wargnier a fait le choix de ne pas jouer la carte de la corde sensible, il nous livre un film tout en retenue qui nous fait découvrir la vie cambodgienne de l’époque et son évolution. Le lien qui unit Douch et Bizot restera cependant un mystère pour le spectateur.
On terminera avec un documentaire germano-belge. « Gardenia, Before the Last Curtain Falls » suit un groupe d'acteurs qui se préparent à briller une ultime fois sur scène. Ces acteurs, transsexuels ou travestis, ont mené une existence capricieuse et ont vécu tout ce qui est imaginable en matière d'amour, perte, de gloire et d'humiliation. Leurs histoires constituent la base du spectacle théâtral Gardenia… Thomas Wallner filme leur retour à leur ancienne vie après une tournée époustouflante.
Une biographie passionnante, une histoire vraie, un policier qui se transforme en comédie, de l’épouvante… Une fois de plus, le cinéma vous gâte et vous offre l’embarras du choix !
On se retrouve mercredi prochain pour un nouveau Cinereview. Bonne semaine cinéma !
