Six ans déjà que les grandes fortunes de l’upper east side de Manhattan tremblent sous la menace de Gossip Girl, impitoyable observatrice ne laissant pas passer le moindre faux-pas fashion ou amical.
Six ans qu’elle nous fait croire que ce qu’ils vivent tout là-haut est essentiel. Et si au départ, on le reconnaît, la sauce a un peu pris, six saisons plus tard, il n’en reste vraiment rien. Tous les acteurs cabotinent à qui mieux mieux, à croire qu’en passant par le cinéma, ils soient devenus encore plus mauvais acteurs, ou qu’ils aient eu Joey comme coach, vu leur maîtrise du ‘fart-acting’. A un point qu’on finit par se demander si cette série était vraiment si bien que ça à l’origine. Mais nous n’irons pas vérifier: même notre professionnalisme a des limites. Alors oui, au final, on découvre qui est Gossip Girl, mais c’est tellement mal ficelé qu’on s’en moque comme d’une guigne. Les bonus sont d’un inintérêt total, et le gag reel n’est même pas drôle.