Shonda Rhimes frappe à nouveau… Et à nouveau, le public suit, faisant fi de tout oeil critique.
Car Grey’s Anatomy, malgré des situations de plus en plus abracabrantes au fil des saisons et des retournements de situation dignes de pires soaps, possédait des personnages attachants. Tout ça a ici disparu. Le besoin de rythme, confondu par l’équipe avec rapidité - parlons deux fois plus vite, et le spectateur aura l’impression d’être face à quelque chose de palpitant – ne permet jamais de s’étendre sur qui que ce soit à part le personnage principal.
Pareil pour la thématique – un groupe d’avocats travaillant autour d’une wonder woman, évidemment magnifique et à l’instinct infaillible, dont le boulot est de résoudre les problèmes de leurs clients - elle aussi bien bancale et pas crédible pour un sou. En regardant les bonus, si vous allez jusque là, vous apprendrez que les acteurs ne savaient généralement rien du passé de leur personnage, et n’avaient aucune idée non plus de ce qui allait lui arriver au cours de l’épisode suivant. Eh bien franchement, ça se sent: aucun d’entre eux ne sait exactement où il va, et ils jouent tous comme des manches.