Synopsis
Ici se trouve une réponse de l'Inde à la drogue. Si la drogue est ouverture, si elle fait entrevoir, elle n'est qu'une étape. Même exaltante, même surhumaine, Drogue est réorientation de la conscience. Première étape d'une manipulation. L'ascèse est l'étape suivante." (Henri Michaux, De la mescaline). Le poète Henri Michaux était le traducteur et ami du professeur (en théologie!) Alan Watts, dont il traduit les recherches sur les pouvoirs des substances psychotropes (c'est un des principaux gourous de la révolution psychédélique). Éric Duvivier, spécialiste du documentaire scientifique pour la cinémathèque des laboratoires Sandoz (où a été synthétisé pour la première fois le LSD), réalise avec lui un moyen métrage où sont traitées les altérations perceptives et visuelles provoquées par divers hallucinogènes comme la mescaline. Des dessins mescaliniens et des effets visuels au charme suranné (on croit d'ailleurs savoir que le résultat n'a pas enchanté le poète) tentent de récréer les images du monde visionnaire qui apparaissent sous l'emprise d'hallucinogène et que Henri Michaux avait réussi à fixer dans sa mémoire.