Qui se souvient encore du redouté Predator de 1987 ?
À l’époque, un petit groupe de Rambo pouvait encore venir à bout de la créature, mais au fil de la croissance de la franchise, Predator s’est révélé être bien plus qu’un simple monstre terrifiant.
Pour ceux qui cherchent un bon film à regarder pendant ces sombres soirées, Predator: Badlands est tout indiqué. Oui, vous avez bien lu — il est encore plus dégoûtant, plus violent et plus grotesque que jamais.
Maillon faible
Si vous pensiez que les Predators ne faisaient que grogner et hurler, détrompez-vous. Ils possèdent non seulement leur propre langue, mais aussi une culture bien à eux — fondée principalement sur l’élimination des maillons faibles de leurs clans.
L’un de ces maillons faibles est Dek, un jeune Predator prêt à tout pour prouver sa valeur et gagner sa place au sein de son clan. Mais son père ne partage pas cet avis : il considère son fils comme un faible et veut s’en débarrasser. Dek échappe de justesse à la mort et s’enfuit vers la planète isolée Ganna, dans le but d’y tuer un monstre redouté et ainsi démontrer qu’il est digne du nom de Predator.
Mais le voyage ne se déroule pas comme prévu. Ganna s’avère être un enfer darwinien, où chacun est la proie de l’autre. Un terrain de jeu idéal pour un Predator, une créature née pour chasser — jusqu’au moment où Dek découvre qu’il pourrait bien devenir la proie à son tour.
Coopérer plutôt que tuer
Sur le plan audiovisuel, la scène d’ouverture évoque immédiatement Dune. Et dès la première séquence de combat, le ton est donné : ce Predator est très différent de ses prédécesseurs. Une bonne chose, car la saga avait bien besoin d’un souffle nouveau.
La première moitié du film, toutefois, risque de sombrer dans le cliché total : un personnage échappe à la mort, s’enfuit, atterrit dans un environnement hostile, puis rencontre le seul autre être capable de l’aider. Avec quelques blagues un peu lourdes par moments, on aurait presque cru à un film L’Âge de glace.
Mais la seconde moitié rattrape tout. Quelques rebondissements bien pensés parviennent à maintenir l’intérêt jusqu’à la fin. Le Predator comprend que, pour survivre, il devra peut-être coopérer plutôt que tuer. Une belle idée qui enrichit considérablement le récit.
Malgré quelques blagues faibles et des coïncidences maladroites, ce nouveau Predator est une ajout digne de la saga, et fonctionne aussi très bien comme un film indépendant.
Ce qui rend Predator: Badlands vraiment intéressant, c’est surtout la créativité dans la conception de la planète Ganna et de ses habitants extraterrestres. Le film est une expérience visuelle riche et imaginative qui en met plein la vue.