Le 5 novembre, le cinéma belge et français s’embrase avec Les Braises, le nouveau film de Thomas Kruithof, porté par un casting belge exceptionnel. En tête d’affiche, Virginie Efira livre une interprétation bouleversante et inattendue, à mille lieues de ses rôles précédents. Face à elle, Arieh Worthalter incarne avec justesse un homme déchiré entre colère sociale et désarroi intime.
Un drame à double portée : l’intime et le social
Dans Les Braises, Thomas Kruithof explore l’amour d’un couple en tension, un amour qui se fissure au rythme des affrontements sociaux. Le film met en scène la lente dérive d’un duo que tout semblait unir, mais que les secousses d’un mouvement populaire viennent bouleverser.
C’est à la fois un drame familial d’une grande sensibilité et un film social d’une brûlante actualité.
Un ancrage fort dans le réel
Inspiré par les mouvements sociaux qui ont marqué la France et la Belgique à l’automne 2018, le réalisateur a mené une véritable enquête de terrain. Parmi les figurants, plusieurs anciens Gilets jaunes apportent une authenticité rare aux scènes de foule et aux moments de tension. Cette dimension documentaire confère au film une puissance émotionnelle et politique saisissante.
Virginie Efira dans un rôle inattendu
Connue pour sa finesse et son intensité, Virginie Efira trouve ici l’un de ses rôles les plus forts. Elle incarne une femme à la croisée des chemins, partagée entre la loyauté, la peur et l’amour. Son jeu, d’une justesse déconcertante, fait résonner le chaos du monde dans la sphère la plus intime.
Une mise en scène sobre et réaliste
Avec une mise en scène épurée et maîtrisée, Thomas Kruithof privilégie le réel à l’artifice. Caméra à l’épaule, lumière naturelle, dialogues retenus : tout concourt à immerger le spectateur dans un climat de tension sourde, où les émotions jaillissent avec force et pudeur.
Les Braises, un film qui brûle longtemps après la séance
Entre drame intime et fresque sociale, Les Braises pose un regard lucide sur la fragilité des liens humains et la puissance des colères collectives.
Un film ancré dans notre époque, mais universel dans ce qu’il raconte : comment l’amour résiste — ou se consume — face au tumulte du monde.
Les Braises, en salles le 5 novembre.