Très honnêtement, nous ne sommes pas vraiment des grands fans de films musicaux, et cela ne risque pas de changer de sitôt... mais 'Dreamgirls', la nouvelle sensation dans le monde du cinéma, est malgré tout parvenu à quelque peu nuancer notre avis. En tout cas, au moins pendant la première heure. Durant cette première partie de ce récit fictif, mais inspiré vaguement de la success-story des 'Supremes" et de Diana Ross, nous pouvons en effet admirer un film fluide, au montage efficace avec des prestations plutôt accrocheuses d'un casting essentiellement afro. Jamie Foxx, Danny Glover, Eddie Murphy, Beyoncé et surtout la petite nouvelle Jennifer Hudson, donnant le meilleur d'elle-même. Nous apercevons même Jaleel Steve Urkel- White dans une apparition de second-plan. Jusque là tout va bien... Car, après cette heure au montage serré et aux mélopées accrocheuses -avec sa teneur de soul de bon aloi- nous nous mangeons subitement une tirade de chansons agissant tout d'abord involontairement sur les zygomatiques, puis finissant carrément par irriter. Un film musical doit -c'est évident- avoir son quota de routines chantées, mais lorsque au bout d'un moment l'envie surgit de supplier pour avoir un instant de silence, cela nous semble plutôt mauvais signe. Ne nous comprenez pas mal: 'Dreamgirls' est un film bourré de compétence, avec d'indéniablement bonnes interprétations, et ce pour l'ensemble de la distribution; un entrain certain, et une dose de bons sentiments tant pour les fans de Beyoncé que pour le grand public, mais pour nous, il manque malgré tout le petit quelque chose en plus...
Film: 3/5 - Soundtrack: 4/5
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