The Day After Tomorrow - Chronique Cinema

Dans "Independence Day", de Roland Emmerich, des extra-terrestres menaçaient de détruire la Terre. Dans "The Day After Tomorrow", l'homme doit faire face à un ennemi plus terrifiant, à la force dévastatrice encore plus puissante. Cet ennemi n'est autre que la nature. Des tornades détruisent Los Angeles; une gigantesque tempête de neige frappe New Delhi; des grêlons énormes ravagent Tokyo; et à New York, la température passe de doux au gel en un jour. Dans ce film catastrophe aux nombreux effets spéciaux, un changement de climat soudain a des conséquences désastreuses pour la planète entière... Après les deux films "pop corn" Godzilla et The Patriot qui ne furent pas spécialement intéressants, Roland Emmerich, un autre Allemand comme Wolfgang - Troie - Petersen expatrié à Hollywood, revient avec un film au scénario catastrophique qui fait froid dans le dos. Certes, cela fait peur, cela peut être tout à fait probable mais cela reste jusqu'ici toujours de la fiction... Quoique... Avec les différentes conférences aux quatre coins du monde sur le problème du réchauffement de la planète, on se pose de réelles questions sur notre comportement à propos du bien-être de notre planète bleue au sortir de ce film. Rassurez-vous, les scientifiques les plus professionnels n'ont pas encore décelé ce genre de problème pour les prochaines années. Pour en revenir au film qui se base sur l'arrivée d'un nouvel âge de glace sur notre planète moderne, Emmerich s'est attelé à la tâche de rendre son film le plus vrai possible en utilisant les techniques les plus modernes en matière d'effets photoréalistes. Le résultat est saisissant et offre donc des plans spectaculaires qui n'ont rien à envier aux derniers films catastrophes (Twister, Armageddon, Volcano, Fusion, etc.). Bien au contraire, les effets de surprise sont d'autant plus saisissants et réalistes étant donné que la nature s'en prend à des endroits/bâtiments qu'on connaît tous: la Statue de la Liberté, la tour "Capitol Records",... Le seul hic est qu'une fois que le déluge est +/- passé, on tombe dans les archétypes du cinéma américain: l'homme qui va sauver le monde à lui tout seul, le méchant du début qui ne veut croire en rien devient un gentil à la fin, la touche d'amour, les moments pour pleurer et le bouquet final où tout revient dans l'ordre des choses. Ouf, l'Amérique et le monde (bien après) sont sains et saufs. Un point positif pour le réalisateur de "Independance Day" est qu'il a su faire passer la pilule aux producteurs quant au déluge sur les lettres d'Hollywood en haut de la célèbre colline. Chose difficile dans l'establishment américain. Pour le reste, on peut dire que Emmerich a su faire de ce film un excellent mégamix de tous les films catastrophes que le cinéma nous a déjà offert ces trente dernières années. Bref, du cinéma qui n'est à voir que sur grand écran, prévisible certes, mais qui vaut réellement la peine de dépenser 7 € pour son ticket d'entrée tellement on en a vraiment pour son argent.