Manu, Toy Story 4, Le Roi Lion, Tolkien, Ad Astra, Atlantique, Downtwon Abbey... votre dvd review. - Actu Cinema

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J'ai eu la grande chance d'animer une rencontre publique après la projection de Manu, c'était un dimanche soir dans un centre culturel bruxellois. J'ai donc pu discuter avant, pendant et après la médiation avec Emmanuelle Bonmariage, son papa, Manu, n'avait déjà plus la capacité de participer à ces " sorties " promo. Je vous avoue avoir passé un moment d'une incroyable intensité... déjà rien que grâce à la qualité de ce documentaire, juste et franc, tout comme son sujet. Emmanuelle n'hésite pas à osciller entre amour et cynisme, admiration et frustration, force et fragilité, entre le souvenir et la déliquescence. Elle réussit là un sacré hommage, complexe, complet sans complaisance. Personnellement j'ai été beaucoup touché, étant un grand fan du cinéma direct tel que pratiqué par Manu Bonmariage. Ce coffret vous permettra d'ailleurs non seulement de visionner Manu, mais aussi le classique Allô Police, J'ose, No Chance et Du Beurre sur les épinards. Ce qui complète un peu le tableau du coffret Manu Bonmariage édité par Cinéart en 2007. Indispensable.



Cote : 9/10 Extras : scènes inédites

Première particularité de Toy Story 4 : un ressenti différent, selon l'âge des spectateurs. Bien entendu, pour celles et ceux qui ont découvert cette franchise lors de la sortie du premier volet, en 1995, ça fait une longue route en compagnie d'Andy, Woody et Buzz. Toy Story c'est aussi - quelque part - le témoin du développement des studios Pixar, et de l'incessante amélioration de la qualité des films d'animation infographiques. Et de volet en volet, le temps est également un paradigme important : Andy grandit, tandis que ses amis de jeux ne vieillissent pas. Et pourtant l'intérêt décroit jusqu'au point où l'idée de transmission émerge dans Toy Story 3. Toy Story c'est donc aussi un passage de flambeau entre parents et enfants, entre frères et soeurs... c'est tellement de choses. Ce quatrième volet nous offre une oeuvre un rien, vraiment un rien, moins bien, mais tellement riche de son passé, de son présent... et qui sait.



Cote : 7,5/10 Extras : commentaires audio.



Le film Downtwon Abbey se veut bien entendu un luxueux cadeau destiné aux fidèles de cette série ou encore, éventuellement, aux fans de Gosford Park de Robert Altman - long-métrage avec lequel il partage plusieurs éléments communs, dont le scénariste Julian Fellowes. Mais au-delà de l'aspect fan service, y a-t-il un véritable intérêt à l'existence de cette production? La réponse serait plutôt négative, le film et la série étant intimement liés et complémentaires, de plus, c'est un peu la galère pour les néophytes. Surtout qu'en plus, Julian Fellowes a multiplié les intrigues à foison. Un conseil? Décidez-vous enfin à découvrir cette série qui vaut largement le détour, et finissez ce parcours avec la version long-drink.



Cote : 6/10 Extras : scènes coupées, featurettes, commentaires audio...

Amusant que finalement ce biopic consacré à John Ronald Reuel Tolkien déboule après que les dernières particules de fanatismes accordées au Seigneur des Anneaux et au Hobbit soient retombées. Nous sommes ici loin du spectaculaire, plongés au coeur de l'existence et de l'intimité d'un auteur sans nul autre pareil. Un auteur qui nous a délivré à tout jamais une immense allégorie autour du bien et du mal, et surtout, surtout, de la force de l'Amour, dans toutes les acceptions, subtiles, que les grecs antiques pouvaient lui accorder. Et bien que ce long-métrage réalisé par le réalisateur Dome Karukoski, qui juste avant signa l'excellent biopic consacré à Tom of Finland (bravo pour ce grand écart), soit un peu trop poli, il n'empêche qu'il se laisse regarder avec intérêt. 



Cote : 6,5/10 Extras : scènes coupées, commentaires audio...


Quand la frontière entre le réalisme et l'onirisme disparaissant, la poésie se fait juste et puissante, et dépasse tout ce que la pure rationalité peut tenir comme discours... Cette force, cette audace, ce discours sacré, Mati Diop s'en est emparé pour dresser un portait sociologique, politique, "mystique" et enivrant, je ne parle pas ici d'ivresse joyeuse, mais d'un état de (sur)conscience, il parle au nom de celles et ceux qui empruntent l'exil forcé, de celles et ceux qui restent, il parle au nom de morts et des vivants. Aucun doute à propos du Grand Prix décerné lors du Festival de Cannes... Atlantique est une grande oeuvre.



Cote : 8,5/10

Oui, on aurait pu en attendre plus de Portrait de la jeune fille en feu, mais pas forcément beaucoup plus. Dépeignant, peignant, interprétant la condition de la femme au 18e siècle à travers les personnages complexes de Marianne et Héloïse, Céline Sciamma nous fait réfléchir sur l'état du monde actuel. Personnellement je ne vois pas ce film comme un artefact historique, mais bien comme un outil à même d'ouvrir les yeux, et de constater que... peu de choses changent, si ce n'est la "forme" des différentes formes de dominations.



Cote : 7/10 Extras : scènes coupées, commentaires audio...

 

Merveilleux, enchanteur, beau (au style graphique fort et original signé Mattotti), intelligent, profond (il y des niveaux de lectures pour tous les âges et sensibilités)... La fameuse invasion des ours en Sicile, pour moi se résume à ceci : VOYEZ LE LE PLUS VITE POSSIBLE.



Cote : 8,5/10
 

Nous avons assisté depuis pas mal d'années déjà à beaucoup de réflexions métaphysiques, quantiques, philosophiques présentées sous forme de récits fantastiques et science-fictionnels. Ad Astra c'est aussi un peu ça, surtout l'aspect métaphysique et introspectif, mais c'est surtout une oeuvre sensible, émotionnelle, visant plus le coeur que l'intellect. Appréciable aussi, le juste dosage de savoir-faire évident, et d'apparente simplicité. Il est clair que la musique de Max Richter et le jeu - assez sobre et retenu - de Brad Pitt soutiennent l'architecture solide mise en chantier par James Gray.



Cote : 7,5/10 Extras : scènes coupées, commentaires audio, featurettes...

 

La version de Jon Favreau du Roi Lion n'arrivera pas à détrôner dans le coeur des fans la version précédente, qu'il remake avec une griffe indéniable... Mais ce débat n'a pas beaucoup d'importance. En soi, cette relecture manque surtout un peu d'âme.



Cote : 6,5/10 Extras : commentaires audio, featurettes...

 

 

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