Les gardiens de la galaxie vol.2, Alien Covenant, Wonder Woman, After the Storm... votre dvd review. - Actu Cinema

 

Lorsque j'ai rencontré James Gunn et Lloyd Kaufman en 2007 sur les quais de Tour et Taxis, à l'occasion du BIFFF, je suis immédiatement tombé sous le charme de l'humour geek du futur réalisateur des Gardiens de la Galaxie vol 1 & 2. Il n'avait à l'époque derrière lui que quelques titres aussi drôles que crades : Tromeo and Juliet et Horribilis. Avant qu'arrive la reconnaissance publique au sein du giron de la Marvel, Gunn s'est encore attaqué d'une manière assez particulière au mythe du super-héros avec Super, un Kick-Ass vraiment irrévérencieux. Et puis voilà, en 2014, il balance sur grand écran le meilleur long-métrage adapté de la Marvel, tout en références, scènes épiques, humour hystérique et autres effets spéciaux jouissifs : Les Gardiens de la Galaxie, premier volume. Un modèle de perfection en matière de casting, de bande-son, et de délires intersidéraux.

La barre était donc placée fort haut, ce qui n'empêche pas Gunn de refaire le coup de génie avec cette suite tout aussi réussie, honorée par la présence - entre autres - de Sylvester Stallone (un caméo) et de Kurt Russel. Pour le reste, l'équipe menée par Starloord reste la même, et le personnage de Yondu Udonta (Michael Rooker, ami de longue date de Gunn) se voit agréablement enrichi psychologiquement. Vous l'aurez compris, en gros nous avons adoré. Ce sera un régal, que vous optiez pour la 2D ou la 3D totalement réussie.



Cote:
9/10 Bonus: Making of, bêtisier, scènes coupées, commentaires audio...

Ridley Scott continue à gentiment revisiter l'univers qu'il a codifié avec une puissance visionnaire - sans égale - en 1979. Après un Prometheus de facture plutôt correcte, voici donc le très attendu Covenant... Bien que tout aussi imparfait que son prédécesseur, ce nouvel épisode de ce qu'il faut bien définir comme étant le noyau dur de la franchise, nous offre malgré tout quelques compléments d'informations, parfois très (trop) furtifs. Grâce à un casting un cran au-dessus de celui de Prometheus, Covenant parvient à captiver le spectateur, et à faire passer sans trop de douleur des moments carrément maladroits... Nous sommes loin du classique de 1979, mais ne crachons pas dans la soupe légèrement tiède.



Cote:
7,5/10 Bonus: Scènes coupées, featurettes, commentaires audio...       

Argh les amis, que dire de ce Wonder Woman? J'ai beau avoir une énorme tendresse pour les adaptations de comics, allant parfois jusqu'à un certain déni de la piètre qualité de certains produits (non, je ne dirai rien)... je suis ici ouvertement perplexe. Et pourtant, ce long-métrage se base sur une mythologie intéressante, possédant un personnage drôle et parfois "fragile", inadapté au monde du XXe siècle. Vu que Diana / Wonder Woman, princesse de son état, vit littéralement sous bulle avec son peuple, les amazones. En cet Eden matriarcal, les femmes s'entrainent au combat, et se transmettent les souvenirs de l'époque où les Dieux communiquaient avec les humains. Jusqu'au moment où déboule un soldat espion anglais, entrainant dans son sillon la réalité d'un monde en guerre (la Seconde Guerre Mondiale)... Allez, j'attends la Justice League pour donner un avis définitif sur ce personnage!



Cote:
6,5/10 Bonus: featurettes, scènes étendues, bêtisier...
 

La Légende arthurienne revisitée par Guy Ritchie, ça ne pouvait certes pas débouler sur un long-métrage stable, sobre... Mais de là à imaginer le gros délire que représente Le Roi Arthur: La Légende d'Excalibur, il y avait pourtant de la marge. Stéroïdé, cinglé, cabotinant de la 3D, jouant la carte de l'improbabilité et de la bâtardise de genre, ce long-métrage se regarde comme un ratage jouissif, un film pop corn totalement trépané, une hérésie commerciale. Si vous vous lancez dans le visionnement de cette aventure épique, vous ressentirez autant de plaisir que de souffrance. C'est déjà mieux que la majeure partie des productions aseptisées qui envahissent les salles obscures.



Cote:
5,5/10 Bonus: featurettes...

Faut-il considérer La vengeance de Salazar comme l'échauffement vocal du futur chant du cygne de la franchise des Pirates des Caraïbes? Nous aurions tendance à dire que la Fontaine de Jouvence était bien pire! Ici le niveau de flottaison remonte un rien, l'humour refait mouche (et la 3D en ajoute une couche), Javier Bardem prend à coeur son rôle de grand méchant, et finalement il y a de quoi passer un agréable moment. Mais le manque de la verve filmique de Gore Verbinski pèse de plus en plus, tout comme l'impression de recyclage. Pourquoi ne pas s'arrêter ici? La conclusion (avant un post générique qui relance l'affaire) de La vengeance de Salazar constitue un grand final joli, plein de bons sentiments et de retrouvailles. Pourquoi s'acharner?



Cote:
6,5/10 Bonus: featurettes, making of, scènes coupées, bêtisier...
 

Histoire connue, adaptée de tant de manières, allant du plus profondément artistique (la version de Cocteau) au cinéma tout public (petiots inclus), La Belle et la Bête possède une puissance romantique indémodable. Cette nouvelle adaptation, live, reste dans la droite ligne des productions actuelles de Disney, telles que Maléfique ou Cendrillon. Vous avez donc déjà une idée du joli tableau: images léchées, magiques, récit connu et traité sagement. Rien de bien nouveau, sans pour autant susciter un gros déplaisir.



Cote:
6,5/10 Bonus: featurettes, making of des scènes musicales, scènes coupées ...

Get Out possède une sacrée patine d'étrangeté. Prenant comme prémisse la lutte raciale, ce long-métrage n'hésite pas à emprunter des voies fantastiques, un peu trash pour mieux arriver à ses fins. Malgré quelques maladresses, cette première réalisation de l'acteur / scénariste / producteur (etc.) Jordan Peele satisfera les amateurs de cinéma de genre un peu corsé. Nous n'en dirons pas plus... si ce n'est que Daniel Kaluuya (souvenez-vous de la superbe série The Fades) incarne avec beaucoup de nuances le personnage principal de ce recit décalé à souhait.



Cote:
7,5/10 Bonus: fin alternative, featurette, commentaires audio...

Allez, ne cachons pas notre admiration pour le réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda... D'After Life en passant par Nobody Knows, Air Doll ou encore Tel père, tel fils et Notre petite soeur, Hirokazu Kore-eda renouvelle sans cesse son propos basé souvent sur une trame dramatique et sur la solitude, allant du déchainement émotionnel le plus total, à un certain apaisement, Après la tempête en constitue un bel exemple.  C'est donc avec moult détails qu'il nous narre ce récit sur l'errance et la quête d'une forme de rédemption.



Cote:
7,5/10
 

En bref:

  • Aki Kaurismaki aborde avec sa verve particulière, et son talent pour le décalage, le problème des réfugiés. L'autre côté de l'espoir  fait partie des grands crus de ce réalisateur incontournable!


     
  • Le téléfilm The Wizard of Lies retrace l'incroyable arnaque économique fomentée par le financier Bernard Madoff en 2009. Robert de Niro prête ses traits à ce personnage sulfureux devant la caméra de Barry Levinson.


     
  • Thriller un peu trop générique pour emporter tous les suffrages, Berlin Syndrom se laisse regarder avec plaisir.


     
  • Allez, on plie le camp avec une bonne grosse bouse: Dead Again in Tombstone... une suite qui n'était vraiment pas attendue ni espérée! Allez Danny Trejo, un effort quoi!

   

 

 Avis

 Toute l'actualité cinema

The Fall Guy : Ryan Gosling est un homme qui tombe à pic ! - Actu
Actu

The Fall Guy : Ryan Gosling est un homme qui tombe à pic !

La célèbre série d'action des années 80 s'offre un coup de jeune dans une adaptation au cinéma signée David Leitch (Bullet Train). C'est l'occasion de retrouver l'emblématique Colt Seavers qui reprend du service sous les traits de Ryan Gosling accompagnée au casting par la sublime Emily Blunt.... Lire la suite...

Newsletter
Inscrivez-vous à notre newsletter: