Dracula Untold n’est pas le premier film à présenter le célèbre comte transylvanien sous la peau d’une figure tragique et romantique. Dans cette version-ci, Vlad était, d’un côté, dur et sans pitié, ayant acquis ses traits de caractère et ses techniques de torture auprès de la cour turque, mais il était un grand chef et un époux aimant.
Placez tous ces aspects de la vie de Vlad aux côtés de la légende du buveur de sang que Bram Stoker a écrit des centaines d’années plus tard, et vous voilà avec un juteux cocktail. Dracula Untold tente d’en profiter avidement, mêlant grandes batailles en extérieur, rencontres monstrueuses et moments de tendresse qui doivent mettre en lumière la passion entre Vlad et sa famille tant aimée.
Pour ce qui est du spectacle et de l’horreur, le film s’en sort plutôt bien. Luke Evans, l’acteur principal, avait déjà montré dans le dernier Hobbit qu’il a l’étoffe d’un héros. Mais lorsque vient le temps de faire vibrer la corde sensible, Dracula Untold ne parvient à faire sortir que des accords dissonants de son instrument.
