En 1988, John Mc Tiernan ('Le 13è Guerrier') ouvre avec fracas et succès une nouvelle franchise cinématographique d'action... soit la saga explosive dévouée à John McClane. Un flic toujours grognon, et surtout toujours au mauvais endroit! Voilà donc que déboule: 'Die Hard', succédant de quelques mois l'autre grosse pièce en la matière, 'L'arme fatale' (1987). Mais 'Die Hard' ne souffre pas de la comparaison, tout aussi bien ficelé, rythmé, et surtout mené de jeu de maître par un Bruce Willis survolté. Le public suit le sourire aux lèvres, un noyau de fans s'élargissant au gré de la sortie des épisodes suivants. Passant d'un gratte-ciel mis à eau, sang et bris de verre, à un aéroport ('Die Harder' de Renny Harlin) pas moins maltraité, en passant par les rues et égouts de New-York (' Die Hard: With a Vengeance', à nouveau de Mc Tiernan) pour se continuer avec des aventures plus liées au hacking (le pas terrible 'Die Hard 4.0' de Len Wiseman)... John McClane se voit trimballé, violenté, blessé, sans égards. Ce qui ne l'empêche pas de systématiquement emporter le morceau, à grands coups de flingues, de baffes et de pyrotechnie! Malgré un Bruce Willis - très logiquement - vieillissant, la saga ne cesse de revenir sur les grands écrans avec une régularité tout relative: 1988, 1990, 1995, 2007 (!) et 2012 pour le petit dernier: 'A Good Day to Die Hard'. Signifiant probablement la fin de cette franchise juteuse, ou alors un passage d'arme (du père au fils), ce dernier opus attise en tout cas beaucoup notre curiosité. Se déroulant en Russie, plus précisément à Moscou, A Good Day to Die Hard' filera le tournis aux spectateurs qui verront double. Non pas à cause d'une mauvaise 3D, mais bien car John McClane trouve en son fils Jack un allié précieux pour combattre de biens méchants mafieux... et surtout éviter un conflit à l'échelle mondiale. La bande-annonce laisse augurer du changement (lorgnant vers M:I et James Bond) dans beaucoup de continuité... Yippie-Kay-yay?
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