Acteur minable, mytho, au caractère insupportable et hautain, Jean finit par se griller sur tous les plateaux de tournage.
Afin d'assumer un minimum de survie salariale, et surtout une pension alimentaire, il doit pourtant trouver un job. Tentant à la fois supplication et un zeste de séduction auprès de son agent(e) d'interim, il finit par décrocher un contrat… il accepte de faire le figurant pour la reconstitution d'un double meurtre, et d'une dernière agression dont la victime est ressortie paraplégique. Soit trois frères que le sort marque cruellement. A force de jouer au pinailleur et à la grande gueule qui sait tout, Jean finit induire le doute concernant la culpabilité de l'inculpé. Ce faisant, sans la savoir, il devient une nouvelle cible.
Sans trop de saveur, nous sommes ici proches du téléfilm, parfois tellement scolaire, Je fais le mort se laisse pourtant regarder assez agréablement. François Damiens pareil à lui-même, à savoir un casse-pied insupportable, parvient à faire monter quelques fous rires assez bienvenus. Pas du grand cinéma, mais une comédie plutôt sympathique.