On ne peut pas dire que Paranormal Activity 4 sorti fin 2012 ait accumulé les points positifs. Mais ceux qui avaient résisté à la tentation de s'enfuir au plus vite de la salle et s'étaient farci le générique en entier avaient eu la surprise d'une scène supplémentaire entièrement en espagnol, se déroulant dans une boutique emplie de matériel de sorcellerie.
Une femme y prévenait les gars derrière la caméra que "ce n'était que le commencement".
Paranormal Activity: The Marked Ones construit sur cet élément de départ, et s'avère plutôt une bonne idée. Je commençais à en avoir marre des banlieues blanches où ces films se déroulaient. Dans la communauté latino que nous découvrons ici, les gens (ou tout au moins les plus âgés) abordent les croyances surnaturelles d'une tout autre manière, ce qui donne un ton différent au film.
Et, encore plus important, le réalisateur, Christopher Landon, fait son possible pour ne pas répéter les trucs et effets de ses prédécesseurs. Rien que pour cela, il mérite un modeste applaudissement. S'il était également parvenu à mettre en place un dénouement qui ne soit pas aussi tiré par les cheveux, on l'aurait même bien pris dans les bras.