Lorsque Julian Assange apprit que ce film parlant des premières heures de son site allait voir le jour, il a littéralement bondi. Il a véritablement fait tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher la production de cette histoire.
Il a même été jusqu'à écrire une - mémorablement - longue lettre à l'acteur principal, Benedict Sherlock Cumberbatch afin de le convaincre de ne pas participer. Rien n'y a fait, et on ne peut que le regretter: au final, le film n'approrte vraiment pas grand-chose.
Les rumeurs comme quoi l'interprétation de Cumberbatch serait terriblement proche de la vérité sont vraies. Mais c'est à peu près tout ce que l'on peut dire de positif sur ce film. Le scénario, basé sur les mémoires d'un ancien partner in crime d'Assange prend l'eau de tous côtés. Les scènes montrant des personnes qui chattent tandis que le texte est repris sur la bande-son sont à la limite du supportable.
La relation entre les personnages, supposée pimentée, ne passionne jamais, et le réalisateur Bill Condon - à qui on doit, entre autres Gods and Monsters et Dreamgirls - contre le manque évident de moments de suspense par des acrobaties de caméra qui semblent échappées d'un absurde film d'action.