Vous avez déjà vu Four Weddings and a Funeral? Alors vous savez ce qui fait battre le coeur du réalisateur/scénariste britannique Richard Curtis.
Le bonhomme déborde d'un romantisme qu'il aime déguiser sous une couche irrévérencieuse. Un mix délicieux lorsqu'on garde le bonhomme sous contrôle. Mais lorsqu'il réalise lui-même ses histoires, on se retrouve avec des résultats inégaux comme Notting Hill, The Boat That Rocked et cette fois About Time, des histoires qui font rire mais se perdent au final dans leur propre univers.
Curtis n'est pas seulement amoureux de ses propres mots (les scénaristes dans ce cas sont nombreux), il a la mauvaise habitude de devenir de plus en plus sirupeux au fur et à mesure que ses histoires se développent.
Du coup, ce qui à l'origine pouvait être charmant et intrigant perd beaucoup de son attrait et pèse solidement sur l'estomac. Pourtant, About Time possède de beaux atouts: Domnhall Gleeson (fils de l'acteur irlandais Brendan Gleeson, tout aussi roux), dans le rôle principal, trouve l'équilibre entre maladraisse et attirance, Rachel McAdams est irrésistible, comme toujours, et Bill Nighy surclasse tout dans le rôle du père.