Asterix aux Jeux Olympiques - Chronique Cinema

Le comique français Alain Chabat a eu une idée géniale lorsqu'on lui a demandé d'écrire et réaliser un Asterix. Il a en effet décidé de transposer à l'écran l'humour nonsense d'Albert Goscinny (père spirituel du héros gaulois) comme s'il tournait une histoire des Monty Python. Le résultat, 'Astérix & Obélix: Mission Cléopâtre', fonctionnait parfaitement et laissait espérer que la série avait enfin trouvé sa voie. Hélas, 'Astérix aux jeux olympiques', troisième adaptation, fait sérieusement retomber le soufflé. Plus de jeux de mots irrésistibles, de dialogues absurdes, de détails croustillants. A la place, la comédie bien lourde et infantile qui avait rendu le premier Astérix tellement indigeste. Même Benoît Poelvoorde semble fade dans cette histoire due à diverses plumes (notamment les auteurs de 'Le Boulet' et deux membres du collectif des Guignols). Imaginez-vous qu'ils se sentent obligés, à la fin du film, de faire défiler tous les sportifs français célèbres devant la caméra. Si vous êtes du genre à vous satisfaire d'un mix d'effets digitaux et de gags que vous auriez pu inventer vous-même, je vous souhaite une bonne soirée. Pour ma part, je ressors les bd's une fois de plus de l'armoire.