La réalité est parfois plus absurde et plus drôle que la fiction, comme le prouve cette tragicomédie satirique de Pablo Larrain sur la manière dont le dictateur chilien Augusto Pinochet a été mis de côté.
'No' possède les extraits vidéo les plus laids que l'on puisse imaginer. La raison? Le réalisateur Pablo Larrain a voulu intégrer dans son film un maximum d'images d'archives. Et ça fonctionne à fond, puisqu'après une vingtaine de minutes, l'absence d'esthétique ne frappe plus du tout. De plus, ce choix fait se déplacer l'accent de l'image au contenu, un contenu particulièrement intéressant.
L'histoire de la mise au placard de Pinochet est tellement absurde et douloureusement drôle que l'on passe d'un étonnement à l'autre. Tout d'abord, Pinochet était tellement arrogant (il pensait que le référendum sur la poursuite de sa politique passerait sans problème) que c'est ce qui a causé sa perte. Cela en dit beaucoup sur l'esprit décrépit d'un assassin qui avait jusqu'alors toujours fait appel à la force pour se maintenir au pouvoir.
A coté de cela, le film pose un grand point d'interrogation sur les campagnes dont l'objectif était la prise de conscience du public. Parce qu'au final, ce qui a permis à l'opposition de gagner, c'est une campagne coca-cola hyper-commerciale: de la distraction facile. Dans ce contexte, les meurtres du régime Pinochet ne sont que du menu fretin. La campagne 'No' a fait rêver les Chiliens à une utopie, tandis que les suiveurs de Pinochet souffraient, eux, d'un cruel manque d'imagination.
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