Sorti aujourd’hui, Renoir de Gilles Bourdos, avec Michel Bouquet et Christa Theret vient d’être passé au crible par la critique française. L’histoire est bien entendu celle d’Auguste Renoir, à la toute fin de sa vie. Alors qu’il perd peu à peu espoir, une jeune fille va lui redonner goût à la vie. Andrée deviendra alors le dernier modèle du peintre et va tomber amoureuse de Jean, le fils d’Auguste Renoir. Petit tour d’horizon de ce qu’en a pensé la critique.
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C’est le magazine Télérama qui ouvre le bal avec une critique dithyrambique sur Renoir : "Avec un brio qui allie intelligence et sensualité (...) le cinéaste multiplie les mouvements de caméra, que leur élégance et leur fluidité rendent presque invisibles". De son côté, le journal Libération affirme que le film de Gilles Bourdos "est à la fois passionnant et délicat, et il parvient souvent, par la seule grâce de sa mise en scène, à lui donner une force". Le Monde poursuit sur la même lancée mais émet tout de même quelques réserves : "Magnifiquement éclairé, puisant dans quelques décors d'extérieurs idylliques une palette éclatante, alternant les cadres et les lignes avec une imagination rigoureuse, le film ravit les yeux (...) pour le reste, ce n'est pas toujours simple, et parfois même un peu brouillon".
D’après Les Fiches du cinéma, "Gilles Bourdos propose un portrait croisé qui ne manque pas de charme, porté par une belle photographie et la puissance de Vincent Rottiers". Les Inrockuptibles sont un petit peu plus durs : "Gilles Bourdos filme cette relation triangulaire sans idéaliser les Renoir, mais sans toujours parvenir à dépasser une certaine imagerie picturale ». Enfin, Les Cahiers du Cinéma n’ont pas du tout apprécié Renoir et utilise une citation du film : "Moi, il me faut du vivant", martèle Auguste... Nous aussi, pourrait-on rétorquer devant cette débauche inutile de paysages provençaux et de peaux laiteuses".
