Clerks 2: The Passion of the Clerks - Chronique Cinema

1994: Kevin Smith ébauche l'idée d'accomplir un petit film entre amis. Ce chantier ne pouvant coûter plus d'une bouchée de pain, est filmé en noir et blanc et repose principalement sur des personnages dialoguant sans retenue. Ce que ces gugusses (et gugussettes) avaient à dire était tellement bien balancé et mémorable que 'Clercks' casse la baraque, et devient immédiatement un film culte, propulsant Smith dans la sphère des réalisateurs en vue. 12 ans plus tard, il revient sur ces énergumènes, ayant à peine avancé dans la vie. Dante devise -encore et encore -avec son pote, Randall, le spécialiste en remarques salaces, tandis que tous deux partagent toujours le même espace de travail (l'épicerie), sans autre ambition en vue. Mais lorsque le magasin flambe, nos amis atterrissent dans un fast-food, où ils approfondissent leurs débats et essais philosophiques sur des sujets aussi divers que le "sexe anal ou oral?", les expressions racistes et la trilogie du 'Seigneur des anneaux'. Un rab' du même plat réchauffé, auquel Smith rajoute malgré tout une pointe de sentimentalité incarnée par la sublime Rosario Dawson. Film: 3/5 - Soundtrack: 3/5