To Rome with Love - Chronique Cinema

Il n'y a pas vraiment de lien entre les différentes histoires du 43ème film de Woody Allen, si ce n'est le décor, la Rome touristique, et le fait que tout les protagonistes (un ancien régisseur d'opera, un architecte à succès, un citoyen insignifiant et un jeune couple) vont recevoir une leçon de vie. Est-ce là le 'Decameron' d'Allen? Pas vraiment... 'To Rome with Love' n'est que légèrement teinté du style du célèbre Pasolini. Il s'agit bien plus d'un hommage à la comédie De Billy Wilder, et Allen multiplie les clins d'oeil à 'Irma la Douce'. Ces hommages sont des thèmes qui sont chers au coeur du célèbre metteur en scène. Comme s'il voulait toujours se mesurer à ses idoles. Repensez à 'Sweet and Lowdown' ('La Strada' de Fellini), 'Alice' ('Juliet et les esprits' de Fellini), 'Small Time Crooks' ('Larceny Inc.' de Lloyd Bacon), 'The Purple Rose of Caïro' ('Sherlock jr.' de Keaton), 'Radio Days' ('Amarcord' de Fellini) et 'Match Point' ('A Place in the Sun' de Stevens). Dans ce contexte 'To Rome with Love' s'avère une vraie comédie populaire. Pas très subtil donc, ce qui explique pourquoi la majorité de la presse souvent très peu friande de ce genre de comédie, descend en flèche le nouvel Allen. 'To Rome with Love' est un film drôle qui remet en lumière le style qu'on retrouvait chez Allen dans les années '70.