The Darkest Hour - Chronique Cinema

Même si on reproche souvent à la presse cinéma d'être a priori opposée aux films pop-corn sans cervelle, on a régulièrement la preuve du contraire. Comment 'Fast Five' serait-il arrivé sur la liste de fin d'année de tant de professionnels si ce n'était pas le cas? Le problème de beaucoup de ces films, c'est qu'ils semblent avoir été assemblés sans beaucoup de passion. Et c'est également vrai pour cette production américano-russe où Moscou emplit l'un des rôles principaux. Deux potes ricains mettent le cap sur la Russie pour la promo de leur super site web de luxe. Lorsque leurs plans tombent à l'eau, le duo se rend dans un nightclub à la mode. Ils y rencontreront deux charmantes jeunes femmes et un alien assoiffé de sang. L'élément le plus original de ce film invasion, c'est le look des envahisseurs, qui ressemblent à de petits éclairs. Malheureusement, cela ne donne pas lieu à plus d'une scène visuellement excitante. Et quand on sait qu'il s'agit d'une production 3D, cela ne fait que renforcer l'impression d'occasion manquée. Ajoutez à cela des prestations d'acteurs tout sauf réussies - un personnage secondaire suédois a eu le don de nous courir sur les nerfs -, une structure de film B routinière, et vous obtenez une heure et demie de perte de temps totale.