Quichote's Eiland - Chronique Cinema

Le premier long-métrage de Dider Volckaert n'est pas un franc succès. Cette histoire d'adolescent qui après 10 ans n'a toujours pas digéré la mort de sa mère, ne parle que rarement à son père, et est le bourreau des élèves de sa classe, pour finalement s'échapper dans un monde fantastique... N'est absolument pas originale. Le style du caméraman de 'De zaak Alzheimer', Danny Elsen ne correspond pas au genre punk que veut faire ressortir la production. Le montage recommencé à plusieurs reprises sous la pression des producteurs n'est pas bon du tout. Toutefois on ne peut octroyer un zéro pointé à 'Quixote's Island'. En le comparant avec 'Ben X', un autre "drame adolescent", on y trouve une honnête anarchie naïve. Il n'y a pas de remarques précises pour les novices Eline Kuppens et Tiemen Van Haver, pas non plus pour l'ancien râleur Jeroen Willems. Une séquence qui nous montre que Volkaert a quand même de la jugeote est celle qui se déroule au Lion de Waterloo. Il n'a plus qu'à trouver la bonne histoire, les bons actionnaires et la bonne équipe!