Le 5 décembre prochain, Netflix dévoilera « Jay Kelly », un film qui s’annonce comme l’un de ses gros temps forts de la fin d’année. Un projet audacieux porté par deux des visages les plus familiers d’Hollywood — George Clooney et Adam Sandler — sous la direction du réalisateur Noah Baumbach.
Une rencontre aussi surprenante qu’inspirée
Noah Baumbach, déjà auteur de Marriage Story ou White Noise, signe ici une comédie dramatique poignante, coécrite avec l’actrice Emily Mortimer, qui joue également dans le film. Le scénario met en scène Jay Kelly (Clooney), une star de cinéma vieillissante, et Ron (Sandler), son manager fidèle, dans un duo à la fois drôle et sensible. Leur périple est loin d’être un simple voyage promotionnel : ils traversent l’Europe, et cette aventure devient peu à peu l’occasion d’une réflexion profonde sur la carrière, les choix passés, les relations familiales et la notion d’héritage.
De Hollywood au cœur de l’âme
Clooney, dans le rôle de Jay, incarne un acteur reconnu mais visiblement en lutte avec lui-même : sa notoriété semble l’avoir éloigné de ce qu’il est intimement. Sandler, quant à lui, endosse un rôle plus sérieux que dans certaines de ses comédies habituelles : celui d’un manager dévoué, pilier dans la vie de Jay, mais aussi miroir de ses doutes et de ses regrets. Le film a déjà fait sensation auprès des critiques : présenté à la Mostra de Venise, il a été nominé pour la Lion d’or, un signe que son ambition va bien au-delà d’un simple divertissement.
Une distribution riche et engagée
Aux côtés de Clooney et Sandler, le casting est impressionnant : Laura Dern joue Liz, la chargée de presse, Billy Crudup figure dans un rôle clé, tandis que d’autres talents comme Riley Keough, Grace Edwards ou Jim Broadbent complètent la distribution. Dans les coulisses, Baumbach s’appuie sur une équipe de qualité : la musique est signée Nicholas Britell, le directeur de la photographie est Linus Sandgren, et la production est assurée par des noms solides comme Amy Pascal ou David Heyman.
Mémoire, regret et identité
Ce qui rend Jay Kelly particulièrement captivant, c’est son équilibre entre gravité et légèreté : Netflix décrit le film comme « poignant et rempli d’humour, épique et intime ». Il explore la célébrité, oui, mais aussi la solitude, les liens familiaux (surtout les relations entre un père et ses filles), et la façon dont on laisse une trace.
Clooney, de son côté, a confié qu’un tel rôle, à son âge, est rare : « trouver des rôles comme celui-ci n’est pas si courant », selon lui.
Plus qu’un simple divertissement, Jay Kelly pourrait devenir un candidat sérieux pour la saison des prix : son ton mélancolique, sa distribution prestigieuse et la patte de Baumbach en font un film “à valeurs” pour Netflix.
« Jay Kelly », le 5 décembre sur Netflix.
