De temps en temps, d’anciennes franchises sont ressorties de l’oubli pour leur redonner vie. Cette fois, c’est au tour de Tron, le classique de science-fiction de 1982 qui avait parfaitement capturé l’esprit des années 80 : flashy, bruyant et rempli de nouveautés. Tron: Ares rend hommage à cet esprit, 40 ans après.
40 ans plus tard
Des programmes informatiques qui prennent vie, des soldats IA, un monde de jeu qui envahit notre réalité… ceux qui ne connaissent pas la saga Tron pourront parfois froncer les sourcils en découvrant ce nouveau film. Tout a commencé avec un programmeur de jeux qui tombe en disgrâce dans l’entreprise où il travaillait. Pour laver son nom, il tente de voler des informations sensibles. Pour cela, il doit s’aventurer dans le jeu qu’il a lui-même conçu. Et ainsi, après une étape intermédiaire avec Tron: Legacy en 2010, nous arrivons à Tron: Ares.
En quarante ans, beaucoup de choses ont changé, notamment l’évolution de l’IA, qui constitue une ligne narrative importante dans Tron: Ares. Le super-soldat Ares doit mettre la main sur un code de programmation révolutionnaire capable de changer l’avenir de l’humanité à jamais. Mais lorsque le redoutable Ares éprouve pour la première fois des sentiments humains, il est confronté à un choix difficile : désobéir à son créateur ou créer sa propre vie. Une sorte de Pinocchio version science-fiction.
Hommage au film original
Tron: Ares regorge de références au premier film, rendant l’expérience plus agréable pour ceux qui ont déjà vu l’original. Il se rapproche davantage du premier film que du second, et la nostalgie atteint son apogée avec la recréation de la « Grid » originale de 1982 (avec le charmant « Bit »). Bien que tout neuf, Tron: Ares est clairement un hommage au film original et à son ambiance eighties. Cela se voit notamment avec le retour de Jeff Bridges, beaucoup plus âgé, mais toujours aussi vif qu’en 1982.
Tron: Ares a été pensé avec plus de soin que Tron: Legacy. Alors que ce dernier cherchait surtout à être une suite, Ares est plutôt une version renaissante et déchaînée du Tron de 1982.
Joachim Ferier