Après le trépidant Crime de l’Orient-Express et l’envoûtant Mort sur le Nil, le réalisateur-acteur Kenneth Branagh poursuit son exploration des romans d’Agatha Christie dans Mystère à Venise. Et cette fois, le cinéma d’horreur va s’inviter dans l’univers du détective Hercule Poirot…
Peut-on réellement prendre sa retraite lorsqu’on est sur les traces du mal? C’est en tout cas ce que pense le policier à la moustache légendaire en se retirant à Venise pour y vivre ses vieux jours. Mais lors d’une séance de spiritisme à laquelle il est convié, un crime survient, et voici Hercule Poirot forcé par le destin à reprendre du service. Un meurtre sordide dans les couloirs d’un palazzo vénitien prétenduement hanté, qui aura de quoi lui faire hérisser les poils.
D’emblée, ce troisième volet s’annonce plus effrayant que les précédents. Mélangeant les influences du cinéma d’horreur et des films de fantômes, Kenneth Branagh donne au film une ambiance poisseuse et délicieusement glauque. Le surnaturel a-t-il réellement pénétré la réalité, ou bien n’est-ce qu’une fine supercherie? “Attendez-vous à un thriller glaçant”, a confirmé Branagh au Hollywood Reporter. Le scénario signé Michael Green (avec qui le cinéaste avait déjà collaboré pour les deux précédentes adaptations) est inspiré du roman La fête du potiron, une aventure moins connue d’Hercule Poirot, déplacée pour les biens du spectacle à Venise plutôt que dans la campagne anglaise. Au menu, un casting cinq étoiles comme d’habitude (Michelle Yeoh, Camille Cottin, Jamie Dornan, …) mais aussi une musique originale de Hildur Guðnadóttir, compositrice de Chernobyl, Tár et Joker, rien que ça. De quoi vous donner l’eau à la bouche.
Le 13 septembre dans les salles