65 - la terre d'avant : peut-on encore faire du dino-cinéma après Jurassic Park? - Making of Cinema

   - 

En mettant les scénaristes de Sans un bruit aux commandes de cette production futuriste aux accents du passé, Sony tente de faire un pied de nez à la franchise planétaire Jurassic Park. L’occasion d’un coup de jeunesse dans le genre? Rien n’est moins sûr.

Écrasé sur une planète inconnue, le pilote Mills (Adam Driver) y retrouve des décors par trop familiers. Et pour cause, c’est sur la Terre qu’a échoué l’homme, une Terre que l’être humain n’avait alors jamais foulé. Une Terre d’il y a 65 millions d’années, alors que - pour citer Spielberg, - les dinosaures dominaient le monde. Plus qu’un simple remix cheap de la franchise, on sent dans le film la volonté des cinéastes d’insuffler une nouvelle énergie à ce survival horror clairement inspiré du jeu vidéo. Avec son arsenal façon Halo, Adam Driver se fraye un chemin dans les plaines désolées du Crétacé, harcelé par les sauriens de toutes écailles. Un rôle que l’on ne connaissait pas encore à l’acteur, et dans lequel il ne se débrouille pas trop mal.

Avec l’autre survivante du crash, Koa (incarnée par Ariana Greenblatt que l’on a déjà vue dans Infinity War, mais aussi dans Love & Monsters, et qu’on retrouvera bientôt dans Barbie), ces deux personnages sont seuls contre l’adversité. Un combat qui s’annonce épique et où les effets spéciaux, bien léchés, vous emporteront dans un monde au moins aussi jubilatoire que celui d’Isla Nublar. Avec, on l’espère, un peu plus de réussite que les derniers opus de Jurassic World. Après tout, Adam Driver versus un Tyrannosaure, est-il réellement possible de passer à côté?

 

 Avis

 Toute l'actualité cinema


Newsletter
Inscrivez-vous à notre newsletter: