Dans "Les Miens", Roschdy Zem réalisateur fend l'armure - Actu Cinema

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Dans "Les Miens", en salles mercredi, l'acteur Roschdy Zem repasse derrière la caméra pour fendre l'armure et raconter le drame doux-amer qui a bouleversé sa famille. 

Dans "Les Miens", le lauréat d'un César (collectif) pour "Indigènes" (2006) et d'un autre chez Arnaud Desplechin pour "Roubaix, une lumière" (2019), met en scène une famille heureuse, qui va être bousculée par la maladie suite à un traumatisme cranien de l'un des leurs, Moussa,   joué par Sami Bouajila.  A la suite de ce choc à la tête, ce dernier, toujours à l'aide et à l'écoute, perd tout filtre et assène leurs quatre vérités à ses proches, dont son frère, Ryad, présentateur télé à succès, joué par Roschdy Zem lui-même.  "C'est très peu de fiction, je me suis inspiré à 90% de la réalité", notamment lors de savoureuses scènes, entre rires et larmes où la famille menace d'imploser, a raconté Roschdy Zem à l'AFP lors de la Mostra de Venise. Le scénario s'inspire de l'accident subi par un frère de Roschdy Zem juste après le premier confinement, et raconte les deux ans qui ont suivi, jusqu'à aujourd'hui. Il a été écrit avec la complicité de Maïwenn, sur les conseils d'Arnaud Desplechin, qui a encouragé Roschdy Zem à mettre en images cette histoire, et montre également la difficulté dans une famille de gérer la célébrité de l'un de ses membres.

"Les Miens", déclaration d'amour fraternel, est le plus personnel des six films de réalisateur de Roschdy Zem, qui avait également signé "Omar m'a tuer" en 2010, sur l'affaire Omar Raddad, avec déjà Sami Bouajila puis "Chocolat" en 2016, avec Omar Sy. "A mon âge, avec le parcours qui est le mien, j'ai envie d'aller vers ce que je suis, un homme sensible avec son parcours, ses douleurs", a-t-il expliqué. Le film, drame familial classique, met en scène une famille issue de l'immigration, avec un casting d'interprètes d'origine maghrébine (dont également Maïwenn, Rachid Bouchareb..) sans faire un sujet de la question des origines, de la discrimination, ou de la religion. "L'origine est accessoire, je ne vais pas raconter l'histoire sous le prisme de l'origine", explique le réalisateur et acteur.  "Quand on vit dans un pays depuis près de soixante ans, on ne se pense plus en terme d'origine maghrébine. Les autres vous pensent comme ça, mais ça c'est leur problème". (Belga / Belga)

 

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