Journal de Cannes - le début - Actu Cinema

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Ça y est, après une annulation en 2020 et un retour très attendu, le Festival de Cannes est à nouveau là. Les festivaliers sont venus principalement d’Europe cette année et on sent bien qu’il y a moins de monde. Qui dit covid dit nouvelles règles, nouvelle logistique, nouveau fonctionnement.

Tout d’abord, le nombre de films. Il est bien plus important cette année et ce malgré le fait que les tournages n’ont été arrêtés que quelques mois et ont pu reprendre dès juin 2020. Il y a quand même eu une production importante, des films de 2020 qui ont attendu 2021 pour être présentés au festival, bref, une production énorme que le festival a voulu mettre en avant.

Ensuite, il y a la logistique. Comme la Mostra de Venise l’an dernier (pour rappel, elle avait bien eu lieu et vous aviez pu la suivre sur Cinenews – on vous donne d’ailleurs rendez-vous en septembre pour la prochaine édition) et d’autres festivals comme celui de San Sebastian, Cannes a dû mettre en place un système de réservation en ligne. Terminées donc les interminables files. Enfin, plus ou moins, il y a tout de même eu des cafouillages tout comme il y en a eu avec la plateforme elle-même qui a beaucoup planté les premiers jours.  

Côté films, au vu nombre important, on est contents d’avoir pu anticiper quelques-uns avant le festival. On peut citer le film d’ouverture ANNETTE ou encore le film de François Ozon TOUT S’EST BIEN PASSÉ et ONODA qui a fait l’ouverture de la section Un Certain Regard. En ce premier tiers de festival, on met déjà dans le haut du panier de la compétition ANNETTE et l’excellente surprise qu’a été JULIE (EN 12 CHAPITRES) (on reviendra plus longuement sur le film) tandis que LE GENOU D’AHED de Nadav Lapid a déçu.

A Un Certain Regard, c’est ONODA qui a soufflé tout le monde mais une autre grande surprise est venue d’un premier film belge, solide candidat pour la Caméra d’Or : UN MONDE de Laura Wandel. Ça parle de la problématique du harcèlement scolaire, filmé entièrement à hauteur d’enfants. Magistral, tout simplement.

Dans les sections parallèles, la bonne surprise est venue de Luana Bajrami, qu’on a pu voir dans PORTAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU ou encore dans LES DEUX ALFRED, actuellement à l’affiche. La jeune comédienne a réalisé son premier film dans son pays d’origine, le Kosovo. Ça a donné LA COLINNE OÙ RUGISSENT LES LIONNES, un premier film pas exempt de défauts mais qui bénéficie d’une jolie mise en scène et d’un super casting.

On peut dire que, de ce qu’on a vu jusqu’à présent, le cru cannois 2021 est plutôt bon, avec tant de thématiques riches que variées et de beaux moments de cinéma.

Dans le prochain article, on vous parlera de Wes Anderson, du très attendu BENEDETTA de Paul Verhoeven ou encore d’un documentaire sur JFK réalisé par Oliver Stone, bref, on a hâte.

© Shutterstock 

 

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