La question de la juste valeur des oeuvres d’art est un sujet qui fait souvent débat. Mon beau-père disait d’ailleurs souvent: le vrai talent d’un peindre consiste davantage à vendre sa toile, que de la peindre. Sans compter l’influence des critiques d’art… Voilà le thème, aussi épineux que passionnant, que traite The Burnt Orange Heresy.
L’histoire
Quand James Figueras, séduisant critique d'art, rencontre Berenice Hollis, jeune fille extravertie, le charme opère immédiatement. Le jeune couple décide de rentre visite à un célèbre marchand d'art, qui propose à James de rencontrer Jerôme Debney, l'un des peintres les plus énigmatiques du moment. Une opportunité unique qui entraîne James dans un réseau de mensonges et de cupidité...
Adapté assez librement du roman de Charles Wolford, le film dépeint le monde de l’art de manière très réaliste. Il y a le strass, le glamour, mais aussi l’envers - moins glorieux - du décor, à savoir la manipulation, les spéculations …
Le casing y est pour beaucoup. Mick Jagger est ultra crédible dans le rôle du collectionneur, riche, célèbre et puissant. Donald Sutherland endosse le personnage du peintre reclus avec brio.
Petit à petit, la tension monte et le film se transforme en thriller. L’intrigue est intelligemment amenée, grâce à la réalisation épurée de Giuseppe Capotondi. Les décors sont somptueux, à commencer par le lac de Côme… On ressent directement que le réalisateur est italien!
Un thriller captivant à voir dès maintenant sur Be tv.