Après Geostorm (film dont la critique était plutôt mitigée), Gerald Buttler est de retour dans un film catastrophe. La comparaison s’arrête là. En effet, Greenland offre une réelle surprise et un moment pur de divertissement haletant.
L’histoire
La comète Clarke et ses nombreux débris s'écrasent sur la planète Terre. Le sol américain est le premier témoin de la catastrophe. Meurtrie mais vaillante, la famille Garrity, sélectionnée pour intégrer un bunker réquisitionné en secret par les autorités, doit fuir le pays pour rejoindre le Groenland et tenter d'échapper à cet imminent chaos.
Pour le coup, pas de rôle de super-héros, de militaire haut-gradé, ni d’espion ultra entraîné pour Gerald. Ce dernier incarne un père de famille, constructeur de gratte-ciel, ayant une relation compliquée avec son épouse. En effet, on devine une réconciliation après une relation extraconjugale. Les personnages et leur vécu sont peints avec beaucoup de justesse. Ce qui apporte un angle intimiste très intéressant et qui est subtilement balancé avec la grosse production hollywoodienne.
Car l’intrigue et la trame se veulent palpitantes et n’offrent que très peu de répit. Et comme souvent dans ce genre de films, la menace « apocalyptique » engendre des réactions diverses chez l’être humain : parfois le meilleur, mais malheureusement souvent le pire.
Une chose est sûre, Greenland est diablement efficace et divertissant. A voir dès le 10 avril sur Be tv.
