Batwoman, Picard, Lovecraft Country, Doom Patrol S02, The Undoing... votre séries review. - Actu Cinema

   - 

Croisée dans le Arrowverse, Kate Kane déboule - dans sa propre série - à Gotham City pour sauver l'amour de sa vie : Sophie. Gotham va plutôt mal depuis que Batman s'en est allé, et c'est le père de Kate qui tente de sécuriser la ville à l'aide d'une milice (les Crows) aux méthodes parfois limite. Vouant intégrer les rangs des soldats à papa, Kate se heurte au refus de son père. Du coup elle va fouiller dans les affaires de Bruce, et trouve de quoi se faire un look, et de quoi botter les fesses de grands méchants. Et à propos de méchants, Gotham est maintenant sous l'emprise d'Alice, sorte de croisement entre le personnage de Lewis Caroll, Harley Quinn et le Joker. Je ne vous en dirai pas plus... Pour le reste, moi j'ai du mal avec le jeu assez moyen de Ruby Rose (Orange is the New Black), avec les plans bateau, avec l'action molle. Ca s'arrange petit à petit, mais cela revient de tellement loin que... ben, bof quoi. Mais voilà, je n'ai pas encore eu l'occasion de jeter un oeil sur la saison 2, Ruby Rose y cède la place à Javicia Leslie (MacGuyver). Mais en tout cas, difficile à digérer cette première saison, même l'esthétique me pose un gros souci.

Cote : 5,5/10 Extras : featurettes, scènes coupées...



Bon, même si c'est inégal, j'ai un faible pour la série Doom Patrol... ces personnages à la fois tristes et tellement drôles, grands gagnants de la loterie de la "lose", toujours décalés et profondément touchants. Moi ça me parle, surtout que beaucoup de limites en matières de "mauvais goût" et de morale ont été régulièrement franchies. Doom Patrol c'est un peu le laboratoire des adaptations télévisuelles DC, là où tout ce qui est banni ailleurs, peut enfin se montrer. J'aime les personnages, le fait d'avoir retrouvé dans un rôle bien ambigu Timothy Dalton (un peu comme dans le très drôle Hot Fuzz) et ce cher Alan Tudyk... nettement plus convainquant ici que dans la nouvelle série Resident Alien. Quant à l'histoire de cette deuxième saison et les nombreuses surprises... je vous laisse la découvrir, je voulais juste vous chauffer un peu afin que vous vous lanciez dans l'aventure!
Cote : 7/10 Extras : featurettes




Etonnant mélange que ce Lovecraft Country (basé sur le roman éponyme de Matt Ruff), sorte d'exploration, d'exercice psychanalytique ou d'analyse de la psychologie des profondeurs de l'inconscient collectif américain, mêlant créatures du maître de l'épouvante et enjeux raciaux... cette série part donc un peu en tous sens, et peine parfois, par un manque de maîtrise, à aboutir l'audacieux pari de base. Mais bon, malgré tout, ça se laisse regarder, si vous acceptez un côté à la fois trop léché et parfois gratuitement gore, un jeu d'acteur un peu moyen et des stéréotypes simplets ou encore quelques bons gros anachronismes. En tout cas, Lovecraft Country peut se targuer d'être inclassable!
Cote : 6/10 Extras : featurettes...



S'il y a bien quelque chose de pénible, ce sont les geeks sectaires, les adorateurs, tels que les fanatiques de Star Wars ou les Trekkies. Dès que vous touchez au moindre cheveu de l'un de leurs héros, à une virgule de l'histoire, ils vous tombent dessus et vous harcèlent... Ouais, c'est pénible. Encore récemment, c'est Star Trek: Discovery qui a vécu l'opprobre des fans. Et pourtant, il y a tellement d'incidents de parcours qui jalonnent la franchise créée par Gene Roddenberry... pourquoi cet acharnement ? Mais venons-en à Picard, tout va bien, vu qu'il n'y a pas de cheveux à toucher sur la tête à Patrick Stewart, Picard, de plus, sa reprise de service (après avoir donné sa démission) chevaleresque fait plaisir... excellente mise en place, excellent jeu du capitaine fatigué, rattrapé par l'âge, mais toujours prêt à se rebeller pour une bonne cause. C'est juste, fort, sans mièvrerie ou effets de manche.

Cote : 8/10 Extras : featurettes, scènes coupées, bêtisier...


Réalisatrice danoise, Susanne Bier s'accorde un bien beau parcours... dont je suis partiellement assez fan, je l'avoue! Les premières claques reçues furent Brother (Brodre) et After the Wedding (Efter Brylluppet)... deux opus costauds, et ses premiers long-métrages à débarquer par chez nous.  On pouvait y voir Mads Mikkelsen, Nikolaj Lie Kaas, Ulrich Thomsen... des figures que nous croisons encore régulièrement, même sur le terrain hollywoodien (surtout Mikkelsen). Je ne vais pas vous faire l'intégrale de sa filmographie, et je vais juste encore citer la série The Night Manager et Bird Box, un gros carton sur Netflix. Tout cela pour dire que Susanne Bier, moi je continue à la suivre, surtout quand elle nous embarque dans un projet tel que la mini série The Undoing, où nous croisons Hugh Grant, Nicole Kidman et Donald Sutherland. Cette adaptation du roman "Les premières impressions", signé par Jean Hanff Korelitz, à été scénarisée et "showrunnée" par  David E. Kelley (Big Litte Lies). The Undoing c'est un sacré mélange de bourgeoisie, des secrets putrides, de thriller, de drame... rien de bien nouveau en soi,  mais c'est emballé avec soin. Allez, zou, foncez !
Cote : 8/10 Extras : featurettes, scènes coupées, bêtisier...

 

En bref:
Et pour terminer en beauté... ne loupez pas les 5e saison des aventures de Supergirl!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Avis

 Toute l'actualité cinema


Newsletter
Inscrivez-vous à notre newsletter: