Dans une séparation, il n'y a pas de gagnants, que des perdants. Un adage que l'on entend souvent. Avec un peu de bon sens, on peut donc se dire qu'il vaut mieux que les deux parties passent à travers cet événement en se faisant le moins mal possible, mais malheureusement, la raison est souvent enfouie bien loin lorsqu'on aborde les affaires du coeur.
A première vue, dans 'Partir', les cartes sont très claires. La femme du médecin, Suzanne tombe de manière inattendue éperdument amoureuse de l'Espagnol Ivan. Il lui apporte un bonheur que, dans sa confortable vie d'épouse, elle a perdu depuis longtemps, et elle se rend compte qu'il s'agit de plus qu'une passade.
Avec un peu de recul, la réponse à ce problème semble s'imposer: le mariage entre Suzanne et Samuel est dissout, et tout le monde (y compris Samuel et leurs deux enfants) s'y fait. Une phrase qui peut vous laisser supposer où le problème suivant se situe.
'Partir' prend une histoire connue et la place dans une profonde gloire émotionnelle à l'écran, l'ensemble soutenu par trois acteurs magnifiques. Le cadre de l'histoire, sensationnel (la plus grande partie du film est en réalité un long flash-back), est inutile, mais c'est de bon coeur que nous pardonnons ce dérapage à la réalisatrice et scénariste Catherine Corsini.
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