Après avoir défrayé la chronique, Euphoria nous offre deux épisodes inédits pour nous faire patienter, la saison 2 se faisant attendre (ahhh ce satané covid !)…

Vous n’avez pas encore vu Euphoria ? Dépêchez-vous ! En effet, même si cette série – trash - qui raconte le mal-être de plusieurs adolescents peut choquer par la noirceur et la violence de certaines scènes, elle n’en reste pas moins symptomatique et avant-gardiste.

Et ce pour plusieurs raisons. Le jeu impeccable des acteurs, la bande-son hallucinante, l’originalité des mises en scène théâtrales et oniriques, l’esthétisme et évidemment les sujets abordés .

Rue

Le premier épisode, intitulé « Trouble Don't Last Always », est centré sur Rue. On la retrouve peu après le dernier épisode de la première saison. Anéantie suite au départ de Jules, elle est assise dans un restaurant et a apparemment appelé Ali, son parrain des narcotiques anonymes (Colman Domingo).

Jules

“F*ck Anyone Who’s Not A Sea Blob” est quant à lui dédié à Jules, qui commence sa thérapie. On reste dans l’introspection et dans l’esprit du huis clos. Néanmoins, moins que l’épisode précédent, car ses confessions dévoilées à sa psychologue sont entrecoupés de flashbacks et fantasmes.

Ayant été tournées en plein confinement et en suivant scrupuleusement les règles sanitaires, ces deux épisodes se différencient grandement de la première saison. Néanmoins, et c’est à ça qu’on voit le talent d’un réalisateur : Sam Levington a réussi à transformer cette contrainte en un réel plus. En effet, ces deux portraits intimistes offrent une bulle d’air fraiche et ainsi qu’une plongée profonde dans la complexité de ces deux personnages phares. Exercice donc totalement réussi ! Avec une mention spéciale pour les prestations de Zendaya (qui n’a pas volé son Emmy Awards) et Hunter Schafer.

A voir actuellement sur Be tv.