Une envie pressante de rire un bon coup ? Optez pour Avenue 5, série signée Armando Iannucci, créateur – notamment – des séries The Thick of it et Veep. Iannucci aime utiliser le ressort de la comédie pour évoquer les dérives ou l'absurdité du "pouvoir" et de la politique. Avec Avenue 5 c'est de prime abord moins flagrant, mais bien présent. Difficile de ne pas trop vous en dire afin de ne pas gâcher les surprises… Sachez juste que ce croisement curieux entre La croisière s'amuse et Star Trek part en tous sens, quitte à parfois louper son objectif (le rire), mais quand ça délire sauvage (l'anneau d'excréments et de corps, les répliques absurdes…), les fous rires fusent !
Cote : 6,5/10 Extras : Featurettes.
Décidemment, comme la plupart des films et séries adaptées de l'univers des Comics DC, Arrow évoque la douleur, l'attente de la chute – annoncée - dans l'abysse, la rédemption. Vous parler sans trop rentrer dans les détails scénaristiques, crossover et autres multivers des saisons 7 et 8 (l'ultime), laissent malgré tout un champ totalement libre. Finalement, à l'image de la qualité inconstante (mais la moyenne est plutôt bonne) de la série, son personnage principal Oliver Queen s'offre un baroud d'honneur narratif magnifique, comme si les créateurs de la série, plutôt que d'abandonner un navire qui a parfois pris un peu l'eau, lui offraient un dernier voyage plus qu'honorable, avouons-le… Oliver nous quitte avec élégance, puissance et une incroyable dignité. La saison 8 est à la fois un adieu, mais aussi une sorte de mot d'excuse qui met à plat les ratés, revient en arrière pour mieux conclure.
Cote : 7/10 Extras : épisodes crossover, featurettes, bêtisier, scènes coupées…
"- Et ton papa il fait quoi ?
- Tueur en série à la "retraite".
- OK, ben je dois y aller, on se parle une prochaine fois…"
Ben oui, pas facile d'être Malcolm Bright, criminologue de renom… dont le père se nomme Martin Whitly, connu également sous le surnom "Le chirurgien", un serial killer bien crasseux et plutôt hyperactif ! Ancien profiler pour le FBI, Malcolm se voit recruté en tant que consultant pour les services de police de New-York. Bien entendu son parcours présent et futur ne cesse de le renvoyer vers son géniteur… Du coup, lorsque Malcolm se met en mode "chien de chasse", il poursuit autant les démons de la ville, dont un copycat du Chirurgien, qu'il exorcise ses démons intérieurs. Rien de bien neuf dans ce Prodigal Son, c'est même un cocktail dont chaque élément est identifiable, mais malgré tout, cela se laisse regarder avec "plaisir".
Cote : 7/10
Alors soyez rassurés : aussi "audacieuse" que faiblarde, la troisième saison de Westworld ouvre grand la porte à une suite… Donc, pas de panique si vous êtes un peu déçu par le parcours de Dolores (Evan Rachel Wood), ce n'est qu'un glitch… un glitch tournant bien entendu autour sur la (non) dualité destruction-renaissance dans un contexte élargi et plutôt agréablement tape-à-l'œil. Accrochez-vous, soyez patient lorsque le scénario prend des allures de chaussettes trouées, il y a malgré beaucoup de faiblesses de très bons moments.
Cote : 6,5/10 Extras : featurettes…
En bref :
- Amusant de constater que la série Killing Eve déborde de son contexte télévisuel… En effet, la relation d'amour – "haine" entre Eve et Villanelle commence à envahir nos salons. Parfois on aime, parfois on déteste, parfois on arrête puis on reprend. Mais, mais, malgré les écueils, la télécommande retombe toujours entre les mains pour un coup de "PLAY" en plus.
- Peu originale, la série Legacies revient avec 16 nouveaux épisodes qui peinent à convaincre… peut-être suis-je trop vieux pour ce genre de "produit"?
