Gotham S03, The Leftovers S03, L'arme fatale S01... votre séries review - Actu Cinema

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Et dire que j'ai failli passer à côté de ça… En effet, après visionnement de quelques épisodes de la première saison de Gotham, aucune motivation ne fit surface. Mais à force d'entendre mon entourage se délecter de cette oeuvre au noir, j'ai décidé de remettre le couvert, pour mon plus grand plaisir! De saison en saison, cette relecture de l'univers dépeignant les interactions entre les âmes déambulant dans la putride cité de Gotham, ne cesse de m'impressionner. Les idées fourmillent, les révélations percutent, et les références tant aux codes liés au travail de Bob Kane, qu'empruntés – par exemple – à Lewis Caroll (Alice au Pays des Merveilles) imprègnent cette troisième saison, fusent et déflagrent. Rien ne meurt vraiment à Gotham, la vermine recycle, l'ambiguïté morale se fait norme, et l'ego des personnages se barde à chaque épisode de profondes cicatrices. Oui, Gotham ne fait pas dans la dentelle, merci pour les spectateurs en manque d'audace.

Cote: 9/10 Bonus: featurettes, scènes coupées…



Parfois croire aux miracles remplit le cœur de joie… De nombreux fans de The Leftovers ont connu un moment de grâce lorsque leur série fétiche fut sauvée de la disparition suite à leur fidélité… c'est rare qu'un revirement de situation se produise lorsque des chiffres d'audience considérés comme malingres poussent vers les oubliettes un "produit" télévisuel. The Leftovers ne nous abandonne donc pas en fin de deuxième saison, le choc eut été trop rude. Que du contraire, en huit épisodes à peine le récit se conclut (vraiment) avec une justesse rendant justice à la subtilité émotive de cette série finalement assez unique. Nous n'en dirons pas plus car ce serait dommage de fournir le moindre élément pouvant gâcher d'un rien cet effort existentiello-artistique à saluer.

Cote: 9,5/10



The Big Bang Theory
continue son petit bonhomme de chemin avec le début de diffusion de la 11e saison, et les début de la spin-off consacrée à la jeunesse de Sheldon (Young Sheldon… quelle surprise!). Et pourtant, de plus en plus de fans tirent le signal d'alarme : le tour de la question du geekisme n'a-t-il pas encore été fait? Personnellement, si un fou rire fuse de temps à autre, je continue surtout à regarder cette série par habitude, enchainant sans trop y penser les épisodes. Malgré une certaine lassitude, je trouve toujours mon compte à un moment ou l'autre, face à l'absurde d'une scène ou d'un dialogue. Finalement je me retrouve dans la même situation qu'avec Friends en son temps… J'irai jusqu'au bout, mais il y a longtemps que je mange par gourmandise, plus que par appétit.

Cote: 7/10 Bonus: featurettes, bêtisier…



Je vous avoue n'avoir eu aucune motivation à lancer le premier épisode de ce reboot, remake en série télévisée, de la célèbre quadrilogie cinématographique où cabotinaient génialement Mel Gibson et Danny Glover. C'est donc sans conviction que j'ai laissé une chance au couple Damon Wayans et à Clayne Crawford. Et… si le résultat est mitigé, la moyenne est plutôt positive vu que les deux tiers de cette saison font grassement marrer, se fouttent royalement d'avoir la moindre once de crédibilité, et ne tentent pas de reproduire à la lettre près l'esprit Richard Donner.  D'écarts en prises de liberté, L'arme fatale – version télévisuelle – trouve son rythme, son arc narratif. Dommage malgré tout qu'à force de sprinter à tout prix, la série perde progressivement son souffle. La deuxième saison, en cours de diffusion tranchera sur la question de notre fidélité ou non.

Cote: 7,5/10 Bonus: Episode pilote version longue, featurettes, bêtisier…



Quand ce n'est pas le bon Dieu qui décide de prendre des "vacances", laissant derrière lui un sacré bordel (voir la série Preacher), c'est Lucifer qui s'en vient vivre "incognito" à Los Angeles, affichant une tronche de bellâtre sulfureux, des frusques d'enfer et des bagnoles à se damner. Quelle vie pourrie tiens, certainement autant que ma Renault Kangoo "vintage" (pour rester poli). Tout comme Preacher cité plus haut, Lucifer nous provient également de l'univers de la bande-dessinée. Il a tout d'abord fait partie de la saga Sandman, pour ensuite voler de ses propres ailes, bien entendu sous la plume de Neil Gaiman. La série s'inspire assez librement de tout ça, et met surtout l'accent sur la relation en ce bon vieux diable, et à un détective féminin appartenant au corps du L.A.P.D. Tout cela c'est bien joli et bien gentil, souvent agréablement décalé, mais manque un peu de crasse et de tension.

Cote: 7/10 Bonus: featurettes, scènes coupées, bêtisier…



Et si Donovan prenait un long break? En effet, quand une série ploie sous son propre poids, mieux vaut parfois passer à autre chose… Et du surpoids, il y en a beaucoup en cette quatrième saison de Ray Donovan, sorte de bégaiement narratif, allant même jusqu'à gâcher le grand final. Je dis ça, mais en même temps la cinquième saison s'achève! Comme quoi on ne m'écoute jamais…

Cote: 6,5/10 Bonus: featurettes, scènes coupées, bêtisier…



En bref:

- Les frères Winchester on tout connu en matière de morts, manipulations, Apocalypses, etc. Et pourtant, tel un boomerang télévisuel, Supernatural revient toujours, même propulsée au loin dans un moment d'ennui profond. Serait-ce là que réside la principal envoûtement lié à cette série : ne jamais arriver à la fin de son calvaire, tel Sisyphe?



- Moi ça fait longtemps que j'ai rangé au fond d'un tiroir mémoriel "l'anthologie" / série horrifique American Horror Story. J'essaie à chaque saison de retrouver fraicheur et regard neuf, mais je ne vois au milieu de ce grand cirque que laideur, absurdité, acteurs en roue libre, et esthétique de plouc. Et pourtant le frisson j'aime ça!  Cette sixième saison croise un rien de l'histoire des sorcières de Salem, avec une pincée de Blair Witch, on y met beaucoup de formes et peu de fond, et la super idée de la mise en abime documentaire. Ouais, j'attends surtout de voir Trump et les clowns tueurs de la saison 7!



- Quand j'ai le cerveau fatigué, très fatigué, il me faut de la série light : sans enjeux, avec un humour bas de plafond, des personnages ultra stéréotypés. Brooklyn Nine-Nine constitue le produit parfait en la matière.



- Passons encore en revue quelques sorties destinées aux plus petits:

Dans une veine cartoon "à l'ancienne", Bunnicula (20 épisodes), le Dracula de Bram Stocker devenu un petit lapin, adopté par Mina est plutôt sympathique... mais pas forcément pour les tous petits (misez 5-6 ans).

- Justice League - Action (26 épisodes)… Huuuuum, ouais, faut être bon public pour y trouver du plaisir dans cette sorte de relecture du format des sérials d'antan. L'esthétique est un peu juste, et il n'est pas évident de situer le public ciblé : design un peu niais, mais aventures et action assez rentre-dedans.

- Batman & Harley Quinn : Appelez-moi quand vous aurez regardé ceci, moi je n'arrive pas à encaisser le design de la chose !

 

 

 

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