Pas de repos pour les braves. The Walking Dead ne cesse de nous rappeler que rien n'est acquis une fois l'humain ramené à sa seule survie… à tout prix. Jusqu'à présent, chaque abri trouvé par Rick et les siens se paye cash, et dans le sang, diminuant à chaque fois un peu plus ce groupe fragile.
SPOILER
En cette septième saison, la donne paraît simple: sombrer un peu plus vers le chaos, la noirceur, la folie. Le premier épisode en dit long: après un long détour nous présentant un Rick Grimes brisé, traumatisé par Negan, nous apprenons enfin qui a été la victime de Lucille, sa batte équipée de fer barbelé. Le coup est double, deux membres du groupe meurent la tête broyée. Choisi totalement au hasard, Abraham Ford - lançant une phrase devenue immédiatement culte: Suck my Nuts! -, se voit exécuté sans l'once d'un remords par ce psychopathe de Negan. Daryl se rebelle, et se voit maîtrisé, puis kidnappé.
La sentence ne se fait pas attendre: l'embryon de mutinerie retombe, littéralement, sur la tête de Glenn, qui meurt de manière atroce devant les yeux de Maggie, enceinte de son enfant. Cette souffrance collective, visant à soumettre Rick et ses acolytes, s'étire sur toute la durée de l'épisode (égayé de quelques autres "surprises"), touchant à l'insoutenable, dépassant la sauvagerie d'un Game of Thrones.
Le deuxième épisode ne pouvant garder cette radicalité, il se concentre sur un nouveau lieu, le Royaume d'Ezekiel, que nous vous laissons découvrir, au sein duquel Carol (blessée) et Morgan tentent de se refaire une santé. Plus léger, mais posant à nouveau pas mal de questions sur la manipulation et le pouvoir, cet épisode nous permet de souffler.
