Maintenant que j’ai vu le quatrième Bond avec Daniel Craig, la conclusion s’impose: Quantum of Solace n’était qu’un faux pas. Dû au réalisateur, Marc Forster, qui n’était tout simplement pas taillé pour le job. Casino Royale et Skyfall formaient de belles réussites, et c’est également le cas de Spectre
Dès la scène d’ouverture, en plein cœur du Jour de Morts à Mexico City, on en prend plein les mirettes. On peut y lire que ‘The dead are alive’, une affirmation dont 007 aura l’occasion de tester la véracité tout au long de l’histoire. Le générique de début situe l’intrigue d’entrée de jeu: on se trouve pleinement dans la lignée de tout ce qui est arrivé à Bond depuis Casino Royale: les grand méchants qu’il a rencontrés (et éliminés), les êtres aimés qu’il a perdus et la situation précaire dans laquelle le service d’espionnage MI6 se retrouve
Spectre profite évidemment, tout comme cela avait été la cas pour Skyfall, des qualités de son réalisateur, Sam Mendes, qui sait parfaitement comment donner du poids à un film d’action lancé à toute vapeur. Spectre comporte un peu trop de points d’interrogation – Comment cet avion amoché se retrouve-t-il soudain à côté de ces Jeeps? Pourquoi Bond ne vérifie-t-il pas si le colosse est mort? Et où sont donc soudain passés tous les passagers du train? – pour atteindre le niveau de son prédécesseur, mais que cela ne vous retienne pas.