Prenons au hasard une famille (papa et son frère, maman, une petite fille et une amie de passage), collons ce beau monde dans une bien jolie maison, pleine d'amour. Faites en sorte qu'une caméra "magique" surgisse de nulle part, accompagnée de cassettes vecteur d'une malédiction (allez, qui monte sur le Ring?). Ajoutez un chouïa d’Apocalypse imminente, un coup de "c’était quoi ça'" toutes les 35 secondes, et des caméras balancées et secouées dans tous les sens.
Oui, je sais, c'est dur. Mais le plus difficile à comprendre reste la 3D. Certes, pourquoi pas utiliser cette technique, mais encore faut-il la comprendre. Donner un maximum de trame à l'image, assombrir au maximum chaque plan, mais pas assez pour leur donner des noirs intenses... c'est suicidaire. A tel point que je me suis demandé par moments si le film était effectivement en "relief".
Vous l'aurez compris, cet ultime épisode de la saga initiée par Oren Peli flaire plus l’exploitation du dernier dollar encore à gagner plutôt que le souffre. De quoi satisfaire les néophytes en matière de cinéma horrifique, ou les fans hardcore de la série.