Les 10 et 11 mai 1996, huit personnes périrent durant l’ascension de l’Everest. Une tragédie narrée dans deux livres écrits l'un par Anatoli Boukreev, un des guides, l'autre par Jon Krakauer, un client, journaliste, et également auteur d’Into The Wild.
C’est dans le cadre somptueux de l’Himalaya que l’Islandais Baltasar Kormakur place son récit. Il filme joliment ces montagnes majestueuses qui rendent l’Homme si petit et humble. Malheureusement pour Kormakur, les protagonistes de l'histoire sont nombreux, et il ne parvient donc jamais vraiment creuser leur personnalité. Résultat: un léger manque d’empathie de la part du spectateur.
Malgré tout le spectacle est à la hauteur. Une fois l’introduction passée, l’action, prenante, démarre véritablement. Le casting de haut vol répond largement aux attentes et remplit parfaitement sa mission. Impressionnant, glaçant, Everest parvient malgré tout à remettre les choses en perspective et à divertir son audience.
(Thibault van de Werve)