Poursuivie par un tueur implacable aux pouvoirs quasi surhumains (l'Agent 47), Katia van Dees tente de faire ce qu'elle peut pour survivre.
Ce qui en soi constitue le résumé de son existence depuis que son père, qu'elle recherche sans relâche, l'a abandonnée alors qu'elle était enfant. Paranoïaque, véritable machine furtive, Katia croise la route de John Smith, visiblement enclin à lui donner un coup de main... Mais bien entendu, dans Hitman (clone hybride et mutant de Terminator et Matrix), la méfiance est de mise!
A ce propos, si vous voulez vous épargner un grand moment d'énervement, tentez une séance de yoga, un coup de binge drinking, un bain de pieds dans le ciment, un marathon Télétubbies... tout sauf la séance de torture imposée par le réalisateur Aleksander Bach.
J'ai beau me creuser la tête, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais sauver du désastre Hitman... Le jeu des acteurs est du niveau d'un téléfilm - Zachary Quinto craint un max - , le scénario tient de l’aberration absolue, la musique de Marco Beltrami du service minimum. Oui, difficile à croire, je sais.
Vous l'aurez donc compris, même avec l'esprit ouvert et une envie de cinéma pop-corn, vous trouverez nettement mieux en prenant au hasard une place pour un autre film.