Après de longues années de galère, et de promesses avortées de gloire, les quatre membres (plus tout jeunes) du groupe de punk-rock "Grande Ours" se préparent à partir pour une tournée aux États-Unis.
Malheureusement le chanteur décède, victime d'une stupide chute dans un fossé faisant face à un fritkot... Décidés à vivre leur rêve à fond, les survivants piquent l'urne funéraire de leur compagnon de route, et décident d'effectuer vaille que vaille cet hommage. Un invité surprise se greffe à la bande...
Malgré une prise de position thématique flirtant avec une certaine forme de comédie aux accents (parfois littéralement) surréalistes, et une grosse louche de "rauque musique", Je suis mort mais j'ai des amis ne fonce pas tête baissée dans la surenchère humoristique. Les frères Malandrin (Où est la main de l'homme sans tête, Kill Me Please... ) préfèrent plutôt mêler l'absurde à la tendresse, le road movie au trip initiatique. N'hésitant pas à mettre à l'honneur les Innus, une peuplade native du Nord-Canada, soit des héros à la saveur particulière, confrontés à une bande d'énergumènes courant en tous sens, comme des poulets... sans têtes!