Plus de 500 millions de dollars de recettes: les deux Bridget Jones ont prouvé qu’il existe certainement un public pour les comédies parlant de trentenaires à la vie amoureuse proche du désastre.
Entre temps, dix années ont passé depuis Bridget Jones: The Edge of Reason, et il semble peu probable qu’un troisième volet voie le jour. Voilà donc un trou dans le marché ont dû se dire, avec un certain bon sens, les producteurs de Man Up. Nous revoilà donc avec une histoire d’Anglaise rêvant d’une relation saine mais incapable de tirer le bon numéro. Et la dame de s’avancer de blind date ratée en autre blind date ratée.
Man Up, c’est un peu le point de rencontre entre Bridget Jones et les comédies américaines plus grivoises à la Bridesmaids. L’objectif étant de faire rire le spectateur (ou plutôt, soyons réalistes, la spectatrice) à coups de situations gênantes, pour finalement la faire fondre face à un adorable dénouement. Seulement voilà, si Man Up est gênant ce n’est malheureusement pas à cause de ses moments drôles.
Ce qui sauve Man Up du ridicule complet, c’est la réaction chimique entre les acteurs principaux. L’actrice américaine Lake Bell, qui s’offre un accent british pour l’occasion, possède un ravissant sourire. Mais la star indéniable du film, c’est Simon Pegg, qui plane tellement au-dessus de cette mêlée qu’on en vient à se demander ce qu’il peut bien faire là.
