Inaidan Palace fut un succès… inattendu. Avec un coût d’à peine 10 millions de dollars, le film a engrangé 130 millions de dollars.
Le spectateur en a eu plus ou moins pour son argent: une comédie romantique avec des personnes d’âges vénérables, des acteurs fabuleux (Judi Dench, Bill Nighy, Maggie Smith, Ronald Pickup etc.), du dépaysement et une leçon de vie. John Madden (Shakespeare in Love) est évidemment parvenu à mêler ces ingrédients avec brio, sans excès de guimauve. Mais il faut être honnête: sans ces acteurs, cette comédie aurait simplement été un bon moment dénué de surprise.
Une constatation qui s’applique également sans peine à la suite. Avec un problème supplémentaire venant du fait que les diverses intrigues construisent sur les fondations de l’épisode précédent, et que les nouvelles lignes narratives rendent le film bien trop long. Disons qu’on est loin d’une expérience super prenante pour le spectateur. On pourrait quasiment parler de tempo au rythme des déambulateurs. Mais bon, ce genre de comédie romantique gériatrique pour ex coloniaux trouvera bien son public (le ‘message’ montrant que la culture britannique peut encore bien s’entendre avec la culture indienne est quand même assez douteux).
Et les fans auront quand même droit à une surprise leur permettant de différencier cette suite de l’original: Richard Gere en rêve humide pour troisième (quatrième?) âge, histoire de dire que même avec les années, on peut être sexy.