Ne tournons pas autour du pot: il y a bel et bien un monstre qui déambule au 10 Cloverfield Lane. Il n’a peut-être pas le format gigantesque de celui de Cloverfield, clone de Godzilla créé par J.J. Abrams il y a de cela 8 ans, mais il n’en est pas pour autant moins menaçant ou dangereux. D’une certaine manière, il est même plus inquiétant de par son visage humain.
Ne vous inquiétez pas, je ne vous dévoile ici quasiment rien de l’orientation prise par 10 Cloverfield Lane une fois l’histoire lancée. L’un des atouts de taille de ce thriller psychologique façonné par le nouveau venu qu’est Dan Trachtenberg, c’est qu’il change de direction comme une girouette, même s’il se joue en grande partie dans une cave et compte à peine trois personnages.
L’un des trois, Howard, s’avère rapidement être le gars avec qui on préférerait ne pas partir en vacances, alors imaginez, survivre à l’apocalypse en sa compagnie… L’ennui c’est qu’il semble être le seul à savoir véritablement ce qui se passe à la surface, et que du coup, il faut quand même faire confiance à son esprit dérangé. 10 Cloverfield Lane a tout misé sur cet étrange personnage, et personne d’autre que John Goodman n’aurait pu tenir ce rôle avec plus d’efficacité.