Pauvre Tris. On a un peu l’impression qu’elle n’a pas droit à une seconde de répit. A la fin de Divergente 2, l’épisode précédent de la quadrilogie Divergente, elle avait enfin vaincu la grande méchante, Jeanine.
(Oui, oui, je sais, c’est un méga spoiler, mais franchement, qui lit la critique du troisième volet d’une série sans avoir vu les épisodes précédents?).
Mais le tyran précédent étant à peine parti que voilà le suivant qui se profile, et Tris rêve de savoir ce qui se passe de l’autre côté du Mur. La réponse à cette énigme constitue d’entrée de jeu la grande force de Au-delà du mur et la raison principale qui fait que ce film n’est pas un simple clone de ses prédécesseurs. Tout comme Tris et ses amis, qui se demandent constamment ce qu’ils pensent de ce monde qu’ils découvrent, le spectateur doute lui aussi. Au-delà du mur, c’est du spectacle avec contenu, ce qui en soi est déjà suffisamment rare pour être signalé. On peut évidemment se poser certaines questions quant à la logique interne de toute l’histoire — pourquoi cette pluie rouge sang ne tombe-t-elle par exemple jamais en ville?
Mais vu qu’Au-delà du mur avance avec suffisamment d’élégance, on ne s’y arrête pas trop longtemps. Une nouvelle surprise vous attend à chaque tournant, même si le dénouement aurait pu être plus efficace.